Tatiana-Mosio Bongonga, funambule
Lignes ouvertes
Festival Paris l’été, 21 juillet 2018
Centre de Ressources et de Recherche du CNAC
© Photo Rémy Legeais / Cie Basinga
Temps fort du Festival Paris l’été 2018, la funambule française Tatiana-Mosio Bongonga marche au-dessus du jardin de la colline de Montmartre, face au Sacré-Cœur qui culmine à 130 mètres. Incroyablement sûre, elle marche sans se presser, à petits pas gourmands pour faire durer le plaisir des spectateurs et le sien, tout au long d’un câble de 16mm de diamètre et de 100 mètres de long, qui s’incurve légèrement sous son poids. Son sourire radieux masque son intense concentration et la tension du balancier, accessoire essentiel à son équilibre, mais qui pèse plus de 15 kilos. Elle s’arrête, tout sourire, le temps d’accompagner des épaules et des hanches la musique jouée par l’orchestre de la compagnie ou de réaliser des figures sur le câble, tours sur elle-même, équilibres, grand écart. Elle se baisse, se couche, se relève et reprend sa marche. Les cavalettis, ces fils qui à distance régulière se fixent sur le câble et le tendent, vibrent au fur et à mesure de sa progression, de ses changements de postures et de ses rétablissements. Ainsi, lorsqu’ils sont tenus au sol par des personnes volontaires, c’est toute une communauté qui partage ce moment, dans son propre corps. Dans la compagnie Basinga qu’elle co-dirige avec Jan Naets, chacun, artiste, technicien ou collaborateur ponctuel, remplit un rôle d’une extrême précision pour assurer la sécurité de la funambule et du public.
Images liées
Tatiana-Mosio Bongonga, funambule
Tatiana-Mosio Bongonga, funambule
Tatiana-Mosio Bongonga, funambule
Tatiana-Mosio Bongonga, funambule
Tatiana-Mosio Bongonga, fil tendu
Tatiana-Mosio Bongonga, funambule
Tatiana-Mosio Bongonga, funambule et Jennifer Hugon, fil tendu
Tatiana-Mosio Bongonga, funambule et Jennifer Hugon, traversée sur fil à grande hauteur
Tatiana-Mosio Bongonga, funambule
Tatiana-Mosio Bongonga, funambule
BnF, Éditions multimédias, 2021