Le Grand Écart
François Laribeau, dit Paul, dans la troupe du cirque Franconi
Numéro de voltige équestre exécuté au Cirque Olympique Franconi, en 1823
Dessin de Martha Sarah Rolls (1804-1887) appartenant à une série représentant les différents rôles et figures commandés par la scénarisation des exercices de Franconi au XIXe siècle
Dessin de Martha Sarah Rolls (1804-1887) appartenant à une série représentant les différents rôles et figures commandés par la scénarisation des exercices de Franconi au XIXe siècle
Lithographie rehaussée à l’aquarelle, 21 × 28 cm
BnF, département des Arts du spectacle, FOL-ICO PER-858
© Bibliothèque nationale de France
Le Grand écart de Paul est un exercice équestre exécuté sur le dos de deux chevaux sans selle ni tapis, dont François Laribeau, dit Paul, a fait sa marque lorsque, vers 1800, il se produisit pour la première fois à Bordeaux, d’où il était originaire.
Cette œuvre fait partie d’un carnet de dessins reproduisant très précisément plusieurs exercices équestres réalisés par Paul (né vers 1802) et son beau-frère Adolphe Franconi (1801-1855), écuyers principaux de la troupe du Cirque Olympique, alors dirigée par Henri Franconi. Paul est entré dans la famille en épousant Heloïse (Elisa ou Victoire ?), fille de Henri Franconi, dit Minette (1779-1849), deuxième fils d’Antonio.
L’écuyer se tient en équilibre debout sur deux chevaux à la fois, qu’il dirige en tenant les deux rênes de la même main. Croqué de dos, il suit, sans doute à vive allure, la courbe de la piste du Cirque Olympique, campant un personnage au costume oriental dans l’une de ces « scènes de manège » prélude aux pantomimes, qu’affectionnait particulièrement Henri Franconi-Minette et que reprit ensuite son fils aîné Adolphe.
Cette œuvre fait partie d’un carnet de dessins reproduisant très précisément plusieurs exercices équestres réalisés par Paul (né vers 1802) et son beau-frère Adolphe Franconi (1801-1855), écuyers principaux de la troupe du Cirque Olympique, alors dirigée par Henri Franconi. Paul est entré dans la famille en épousant Heloïse (Elisa ou Victoire ?), fille de Henri Franconi, dit Minette (1779-1849), deuxième fils d’Antonio.
L’écuyer se tient en équilibre debout sur deux chevaux à la fois, qu’il dirige en tenant les deux rênes de la même main. Croqué de dos, il suit, sans doute à vive allure, la courbe de la piste du Cirque Olympique, campant un personnage au costume oriental dans l’une de ces « scènes de manège » prélude aux pantomimes, qu’affectionnait particulièrement Henri Franconi-Minette et que reprit ensuite son fils aîné Adolphe.
Images liées
BnF, Éditions multimédias, 2021