Scène acrobatique de la Danse des lions traditionnelle chinoise
Troupe acrobatique de Pékin, Olympia de Paris, 1956
© D.R. / Bibliothèque nationale de France
La Danse des lions est une performance quasi rituelle pratiquée particulièrement en Chine, qui prend des formes un peu différentes selon les régions. Exécutée par des couples de jeunes hommes forts et lestes, entraînés aux arts martiaux, liés l’un à l’autre, elle s’offre au public pour le Nouvel An traditionnel et aux invités de marque lors de cérémonies officielles. Avec la création et le développement des troupes acrobatiques en Chine à partir des années 1950, émerge un répertoire dont elles se dotent en fonction de leurs stratégies d’implantation, de leur environnement culturel, de traditions locales éventuelles et des compétences de leurs formateurs.
Ainsi la Danse des lions fait partie du florilège de démonstrations présentées lors de la première tournée d’une troupe acrobatique en France, en 1956, la Troupe nationale de Chine, implantée à Pékin. La version de cette prouesse, typique de la Chine du Nord, est très acrobatique et elle met en jeu plusieurs appareils, piédestal ou grosse boule, sur lesquels évoluent les « lions ». Ainsi, sur la scène de l’Olympia, un couple mâle et femelle de ces lions danse et saute pour saisir une sorte de globe garni de rubans et de grelots, agité par un personnage qui figure un guerrier chinois. Dans une déclinaison acrobatique de la Danse des lions, les deux jeunes gens, la vision entravée à l’intérieur de leur « peau » de lion, se disputent l’attention des spectateurs. Le public européen, étonné, découvre les possibilités offertes par le travail sur un mât arrimé au sol… qui sera très vite adopté comme agrès.
Ainsi la Danse des lions fait partie du florilège de démonstrations présentées lors de la première tournée d’une troupe acrobatique en France, en 1956, la Troupe nationale de Chine, implantée à Pékin. La version de cette prouesse, typique de la Chine du Nord, est très acrobatique et elle met en jeu plusieurs appareils, piédestal ou grosse boule, sur lesquels évoluent les « lions ». Ainsi, sur la scène de l’Olympia, un couple mâle et femelle de ces lions danse et saute pour saisir une sorte de globe garni de rubans et de grelots, agité par un personnage qui figure un guerrier chinois. Dans une déclinaison acrobatique de la Danse des lions, les deux jeunes gens, la vision entravée à l’intérieur de leur « peau » de lion, se disputent l’attention des spectateurs. Le public européen, étonné, découvre les possibilités offertes par le travail sur un mât arrimé au sol… qui sera très vite adopté comme agrès.
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BnF, Éditions multimédias, 2021