La Foire de Guibray au temps de Louis XIII
Estampe gravée par Cochon d’après un dessin de François Chauvel, sieur de Cantepie, 1658
Collection Jacob/William. CNAC, Châlons-en-Champagne ; La Tohu, Cité du cirque Montréal, Québec
© Centre national des arts du cirque, collection Jacob/William
Une mention à la Foire de Guibray, quartier de la ville normande de Falaise, figure dans les archives de la ville depuis le XIIe siècle comme un carrefour de fournisseurs et de marchands d’étoffes. Au début du XXe, après un parcours jalonné de clôtures et de réouvertures, elle abrite sur la place Reine-Mathilde un important marché de chevaux de dimension européenne. Se tenant au mois d’août, il se place au second rang, en France, après celui de Beaucaire. Comme la plupart des foires elle accueille des troupes de bateleurs et de baladins et autres compagnies théâtrales.
La Foire de Guibray sert de décor à une pièce du même nom écrite par André-René Lesage, compilation de trois farces à l’italienne : La Foire de Guibray, Arlequin Mahomet et Le Tombeau de Scaramouche. La pièce est jouée pour la première fois dans une loge de la Foire Saint-Laurent, à Paris en 1714.
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La Foire de Guibray sert de décor à une pièce du même nom écrite par André-René Lesage, compilation de trois farces à l’italienne : La Foire de Guibray, Arlequin Mahomet et Le Tombeau de Scaramouche. La pièce est jouée pour la première fois dans une loge de la Foire Saint-Laurent, à Paris en 1714.
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Images liées
BnF, Éditions multimédias, 2021