Le duo Rolph et Zavatta, clowns, dans l’entrée du Recrutement
Cirque d’Hiver-Bouglione, vers 1950
BnF, département des Arts du spectacle, 4-COL-180 (148)
© Bibliothèque nationale de France
Issus d’une famille de cirque italienne, fondée au XIXe siècle par Giovanni Antonio Zavatta (1822-1899) et Anna Bougonis, la branche de Federico-Demetrio Zavatta (1877-1953), sa femme Emma (née Di Tomelleri 1876-1955) et leurs six enfants arrivent en France avec un engagement au Zoo-Circus des Frères Court pour la saison 1927-1928.
Acrobates, écuyers, sauteurs et musiciens, Rolph Zavatta (Rodolfo 1906-1998) et son plus jeune frère Achille (Alfonso 1915-1993) forment un duo pour la saison d’hiver 1948, et pendant six ans, sur la piste du Cirque d’Hiver-Bouglione.
« Nous interprétions des dizaines de sketches pendant six ans, au Cirque d’Hiver. Nous avions créé de nouvelles entrées, repris celle, fameuse, de l’écuyère, où Achille et moi, debout sur la croupe d’un cheval lancé au galop jouions de la trompette ! En plus, Achille s’ajustait des cymbales aux jambes et de sa main libre frappait en cadence sur une grosse caisse qu’il se fixait au corps. Ce numéro nous valut un énorme succès et Alfred Rhodes, dans le film Un déjeuner d’amour l’a tournée entièrement. La télévision nous sollicitait aussi, on entendait parler de nous. »
Source : Une vie de Clown, souvenirs de Rolph Zavatta, par Jacques Garnier et Suzanne-Aubin Zavatta, préface de Paul Vialar, autoédition, 1963.
Acrobates, écuyers, sauteurs et musiciens, Rolph Zavatta (Rodolfo 1906-1998) et son plus jeune frère Achille (Alfonso 1915-1993) forment un duo pour la saison d’hiver 1948, et pendant six ans, sur la piste du Cirque d’Hiver-Bouglione.
« Nous interprétions des dizaines de sketches pendant six ans, au Cirque d’Hiver. Nous avions créé de nouvelles entrées, repris celle, fameuse, de l’écuyère, où Achille et moi, debout sur la croupe d’un cheval lancé au galop jouions de la trompette ! En plus, Achille s’ajustait des cymbales aux jambes et de sa main libre frappait en cadence sur une grosse caisse qu’il se fixait au corps. Ce numéro nous valut un énorme succès et Alfred Rhodes, dans le film Un déjeuner d’amour l’a tournée entièrement. La télévision nous sollicitait aussi, on entendait parler de nous. »
Source : Une vie de Clown, souvenirs de Rolph Zavatta, par Jacques Garnier et Suzanne-Aubin Zavatta, préface de Paul Vialar, autoédition, 1963.
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BnF, Éditions multimédias, 2021