Pépète Pauwels
Vers 1935
BnF, département des Arts du spectacle, 4-COL-180 (148)
© Bibliothèque nationale de France
Fils et petit-fils de banquistes associés à plusieurs familles de cirque comme les Belges Semay, Sosman, les Cohen des Pays-Bas ou les italiens Frédiani, Alfred Abraham « Pépète » Pauwels (1916-1989), acrobate, se produit adolescent dans le trio Marianne avec ses sœurs Judith et Marianita, avant de monter un trio de marins cascadeurs, les Johnson, avec sa femme Alexandra « Baby » (née Busnach) et un partenaire russe Vladimir Bakine. Habité par la vis comica, rebaptisé Pépète car il bafouille un peu, il choisit l’emploi d’auguste dans des duos avec les clowns Alex, Manetti, Dario ou comme deuxième auguste avec (Jojo) Cassuli ou E. P. Loyal… Il est même clown sur les ondes comme partenaire de Badolly au cirque radiophonique de Bilboquet : le Cirque Radio de Paris en 1933-1934.
En 1967, il monte un trio avec ses enfants Charles, dit Charlot, faire-valoir et Marc dit Marquis, comme contre-pitre puis, enfin, son cirque en 1981.
Sur cette image, son petit frac étriqué en tissu de laine rayé un peu usagé revisite l’habit noir trop serré des augustes des origines. Mais surtout, il est le seul auguste à se maquiller un nez noir en trompette comme un petit museau de niglo, le hérisson des Manouches.
Sources :
- Pépète Pauwels, numéro spécial de La Voix du Cirque, revue de la Phonothèque du Cirque du 15 septembre 1989.
- Yves Dagenais, Le Petit Auguste Alphabétique, Paris, Éditions Magellan et Cie, 2015, p. 412-414.
- Agnès Bensimon, « Les Pauwels. Histoire d’une famille juive du cirque », Les Cahiers de la Mémoire Contemporaine [En ligne], 6 | 2005, URL : http://journals.openedition.org/cmc/987 ; DOI : https://doi.org/10.4000/cmc.987.
- Pierre-R. Levy, Les clowns et la tradition clownesque, Sorvilier (CH), Éditions de la Gardine, 1991, p. 27, 74, 96, 192, 268 et 285.
Voir aussi :
- Sous le chapiteau des Pauwels, documentaire réalisé par Agnès Bensimon en 2008, (51 minutes), coproduction Dérives, RTBF, ARTE G.E.I.E, WIP.
En 1967, il monte un trio avec ses enfants Charles, dit Charlot, faire-valoir et Marc dit Marquis, comme contre-pitre puis, enfin, son cirque en 1981.
Sur cette image, son petit frac étriqué en tissu de laine rayé un peu usagé revisite l’habit noir trop serré des augustes des origines. Mais surtout, il est le seul auguste à se maquiller un nez noir en trompette comme un petit museau de niglo, le hérisson des Manouches.
Sources :
- Pépète Pauwels, numéro spécial de La Voix du Cirque, revue de la Phonothèque du Cirque du 15 septembre 1989.
- Yves Dagenais, Le Petit Auguste Alphabétique, Paris, Éditions Magellan et Cie, 2015, p. 412-414.
- Agnès Bensimon, « Les Pauwels. Histoire d’une famille juive du cirque », Les Cahiers de la Mémoire Contemporaine [En ligne], 6 | 2005, URL : http://journals.openedition.org/cmc/987 ; DOI : https://doi.org/10.4000/cmc.987.
- Pierre-R. Levy, Les clowns et la tradition clownesque, Sorvilier (CH), Éditions de la Gardine, 1991, p. 27, 74, 96, 192, 268 et 285.
Voir aussi :
- Sous le chapiteau des Pauwels, documentaire réalisé par Agnès Bensimon en 2008, (51 minutes), coproduction Dérives, RTBF, ARTE G.E.I.E, WIP.
Images liées
BnF, Éditions multimédias, 2021