Stephan Gruss, jongleur à cheval, et ses chapeaux tournants
La Merveilleuse Histoire du Cirque
Chapiteau du Cirque National à la Porte de Pantin, saison 1987
BnF, département des Arts du spectacle, 4-COL-180 (150)
© Bibliothèque nationale de France
Quand on se penche sur l’histoire des accessoires utilisés au cirque, le chapeau apparaît de façon récurrente, toutes disciplines et tous exercices confondus. Ainsi de grandes équipes de clowns s’exercent au lancer de Chapeaux volants, pratiqué au sol et à deux sur un mode bouffon et nonobstant habile. Mais la prouesse prend toute sa dimension lorsque les chapeaux tournent entre les mains et sur la tête d’un seul et même artiste et que la réussite de l’exercice repose sur son rythme d’exécution.
Figurant au répertoire des jongleries à l’instar des baguettes ou des assiettes voltigeantes ou des bâtons du diable – torches enflammées –, les chapeaux tournants ne sont pas seulement le privilège des gentlemen jongleurs en habit, les deux pieds bien ancrés au sol. L’exercice se réalise depuis les débuts du cirque équestre et le premier jongleur à cheval dont on cite le nom et les performances à la fin du XVIIIe siècle est Pierre Mahyeu, l’écuyer des cours royales, né à Liège mais naturalisé espagnol. Dans les années 1870, des femmes écuyères debout sont remarquées pour leurs jongleries de chapeaux tournants au Cirque d’Été ou au Cirque d’Hiver, telles Madame Fillis ou les Demoiselles De Bach.
Cette même année, le grand chapiteau blanc à coupole ronde du Cirque National Gruss monté à l’emplacement de la future Cité de la Musique, à la Porte de Pantin, accueille également, du 4 au 10 février, le 10e Festival mondial du cirque de demain, pour la dernière fois. Outre le déménagement du chapiteau qui laisse la place au chantier du Parc de la Villette, c’est aussi la fin du « cirque national » un statut qui lui a été décerné par Jack Lang, ministre de la Culture, en 1982.
Figurant au répertoire des jongleries à l’instar des baguettes ou des assiettes voltigeantes ou des bâtons du diable – torches enflammées –, les chapeaux tournants ne sont pas seulement le privilège des gentlemen jongleurs en habit, les deux pieds bien ancrés au sol. L’exercice se réalise depuis les débuts du cirque équestre et le premier jongleur à cheval dont on cite le nom et les performances à la fin du XVIIIe siècle est Pierre Mahyeu, l’écuyer des cours royales, né à Liège mais naturalisé espagnol. Dans les années 1870, des femmes écuyères debout sont remarquées pour leurs jongleries de chapeaux tournants au Cirque d’Été ou au Cirque d’Hiver, telles Madame Fillis ou les Demoiselles De Bach.
Cette même année, le grand chapiteau blanc à coupole ronde du Cirque National Gruss monté à l’emplacement de la future Cité de la Musique, à la Porte de Pantin, accueille également, du 4 au 10 février, le 10e Festival mondial du cirque de demain, pour la dernière fois. Outre le déménagement du chapiteau qui laisse la place au chantier du Parc de la Villette, c’est aussi la fin du « cirque national » un statut qui lui a été décerné par Jack Lang, ministre de la Culture, en 1982.
Images liées
Stephan Gruss, jongleur à cheval
Stephan Gruss, acrobate et voltigeur équestre
Alexandre et Charles Gruss, jonglerie à cheval
Alexis junior, Patrick et Martine Gruss dans un Triple Jockey
Stéphan Gruss et son cousin Eddie Ringenbach dans un numéro de double Jockey
Maud Gruss, dans le numéro de La Poste (ou Le Courrier de Saint-Pétersbourg)
BnF, Éditions multimédias, 2021