Antonet (Umberto Guillaume), clown
BnF, département des Arts du spectacle, 4-COL-180 (146)
© Bibliothèque nationale de France
Antonet fait un début de carrière dans la défroque de l’auguste. Puis, admirateur du toréador et de son habit de lumière qu’il a porté lui-même dans l’arène, face au taureau, il adopte le sac pailleté du clown parleur, dit blanc, d’un luxe inouï, qu’il enrichit encore, sur la piste des cirques.
Le clown parleur se fabrique un masque blanc, fait de « gras de clown » et de farine ou de céruse, qu’il signe d’un paraphe qui lui est propre, calligraphié en noir à la place de ses sourcils. Antonet qui n’aime pas la banalité, se confectionne une virgule épaisse, très remarquable au-dessus de l’œil gauche. Le maquillage des clowns se termine par une ponctuation faite de touches rouges de formes variées sous les narines tandis que les oreilles sont totalement recouvertes de rouge. Certains clowns ajoutent larmes ou paillettes (Albert ou Annie Fratellini) ou des traits noirs fins pour accompagner les plis de la bouche (Tonitoff) ou souligner les yeux. Antonet s’en tient au paraphe. Il ne veut pas faire peur aux enfants, dit-il.
Le clown parleur se fabrique un masque blanc, fait de « gras de clown » et de farine ou de céruse, qu’il signe d’un paraphe qui lui est propre, calligraphié en noir à la place de ses sourcils. Antonet qui n’aime pas la banalité, se confectionne une virgule épaisse, très remarquable au-dessus de l’œil gauche. Le maquillage des clowns se termine par une ponctuation faite de touches rouges de formes variées sous les narines tandis que les oreilles sont totalement recouvertes de rouge. Certains clowns ajoutent larmes ou paillettes (Albert ou Annie Fratellini) ou des traits noirs fins pour accompagner les plis de la bouche (Tonitoff) ou souligner les yeux. Antonet s’en tient au paraphe. Il ne veut pas faire peur aux enfants, dit-il.
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BnF, Éditions multimédias, 2021