La caisse en façade de la ménagerie de Ahmed Ben Amar Ben el Gaïd
De gauche à droite : Mustapha, Saïd, madame Amar mère, Ahmed (le fondateur, mort en 1913) et deux singes
Avec un tableau d’accident sur la caisse tenue par madame Amar, née Marie-Gabrielle Bonnefoux, Foire aux Pains d’Épices (future Foire du Trône), 1912
BnF, département des Arts du spectacle, 4-COL-180 (152)
© Bibliothèque nationale de France
Né en 1853 à Borj Bou Arreridj en Algérie, Ahmed Ben Amar Ben El Gaïd vend d’abord des chevaux pur-sang en Angleterre. Ses voyages en Europe lui donnent l’idée d’organiser de monter un spectacle itinérant de danses et d’attractions diverses, sauteurs, acrobates et animaux dont les Ouled Naïls, danseuses du ventre. Lors de l’une de ses tournées, il croise le chemin de la Ménagerie Lozèrienne de Camille Bonnefoux, entre dans la cage aux lions, épouse la fille de la maison, Marie-Gabrielle Bonnefoux et se lance dans le métier en constituant sa propre fosse, avec cinq de ses six fils.
La photographie ci-dessus représente la façade de sa ménagerie avec, en parade, les membres de la famille. Support de communication récurrent, un « tableau d’accident » accroché sur le devant de la caisse, montre un affrontement entre un dompteur et au moins l’une de ses bêtes, exaltant ainsi le courage de l’homme qui entre dans la cage aux fauves malgré le danger.
La photographie ci-dessus représente la façade de sa ménagerie avec, en parade, les membres de la famille. Support de communication récurrent, un « tableau d’accident » accroché sur le devant de la caisse, montre un affrontement entre un dompteur et au moins l’une de ses bêtes, exaltant ainsi le courage de l’homme qui entre dans la cage aux fauves malgré le danger.
Images liées
BnF, Éditions multimédias, 2021