L’ombromane Trewey
Affiche de l’Alcazar d’Eté. Champs-Élysées
Imprimerie Émile Lévy (Paris), 1886
Lithographie en couleur, 56 x 42 cm
BnF, département des Estampes et de la photographie, ENT DN-1 (LEVY,Emile)-FT6
© Bibliothèque nationale de France
Destiné par son père à un avenir d’ingénieur, Félicien Trevey est très tôt séduit par l’illusionnisme découvert au cirque et surnommé par ses camarades de classe lou saoutembarco [Chevaldonné, 2002]. Il s’essaie à un grand nombre de métiers avant de se faire embaucher à 15 ans comme jongleur équilibriste au Concert Vivaux, puis à l’Alcazar de Marseille. Sous le nom de scène de Trewey, il crée sa troupe qui vivote de foire en fête votive. À la fin du second empire, il se produit à Paris où il connaît la notoriété. L’ombromanie est une activité qu’il pratique parmi les autres formes de manipulation qui font appel à la dextérité et s’accommode de la forme narrative que développe la création cinématographique, qu’il accompagne dès les débuts des frères lumière. Trewey, qui associe son nom à la diffusion des premières créations et diffusions cinématographiques, se situe toujours comme illusionniste.
Source : Yves Chevaldonné, « ‟L’homme en morceaux, raccommodéˮ : de Félicien Trevey au Professor Trewey » dans la revue Mille huit cent quatre-vingt-quinze n°36, 2002.
Source : Yves Chevaldonné, « ‟L’homme en morceaux, raccommodéˮ : de Félicien Trevey au Professor Trewey » dans la revue Mille huit cent quatre-vingt-quinze n°36, 2002.
Images liées
BnF, Éditions multimédias, 2021