« Les jongleurs indiens (2) » : l’Avaleur de sabre
Le Bon Genre, Observations sur les modes et les usages de Paris depuis le commencement du dix-neuvième siècle par l’Abbé Pierre de la Mésengère, 1827
Planche n°88 sur 115
Réimpression R. Tamburro avec préface de Léon Moussinac
134 p. et 100 planches couleur, gravure par E. Doisteu, coloris par J. Saudé, éditions Albert Lévy (Paris), 1931
134 p. et 100 planches couleur, gravure par E. Doisteu, coloris par J. Saudé, éditions Albert Lévy (Paris), 1931
BnF, département des Estampes et de la photographie, PET FOL-OA-94 (BA)
© Bibliothèque nationale de France
« (Année 1816) Le sabre, qu’un de ces jongleurs avale, a un pouce de large et huit de long. Ce tour, ou plutôt cette expérience, que l’on voit exécuter avec une surprise et un effroi toujours nouveau, est une preuve de la puissance d’une longue habitude.
Le camarade qui tient un sabre pareil, pour en faire voir la dimension, a près de lui quatre balles de cuivre doré de la grosseur d’une orange : tantôt accroupi, tantôt couché, il les jette en l’air dans toutes les directions, et, les recevant tour à tour, décrit des figures si variées, que l’œil trompé par la vitesse, croit voir des gerbes, des spirales ou des cercles d’or. Cet homme n’a que deux mains et il fait des choses qui semblent en exiger quatre.
Les deux petits vases de cuivre, que l’on voit entre les jambes du troisième jongleur, produisent, quand on les choque l’un contre l’autre, (planche 87), des sons aigus, qui cependant, ne sont pas désagréables. »
Le camarade qui tient un sabre pareil, pour en faire voir la dimension, a près de lui quatre balles de cuivre doré de la grosseur d’une orange : tantôt accroupi, tantôt couché, il les jette en l’air dans toutes les directions, et, les recevant tour à tour, décrit des figures si variées, que l’œil trompé par la vitesse, croit voir des gerbes, des spirales ou des cercles d’or. Cet homme n’a que deux mains et il fait des choses qui semblent en exiger quatre.
Les deux petits vases de cuivre, que l’on voit entre les jambes du troisième jongleur, produisent, quand on les choque l’un contre l’autre, (planche 87), des sons aigus, qui cependant, ne sont pas désagréables. »
Images liées
BnF, Éditions multimédias, 2021