L'exploration des grands fonds Au XXe siècle, les océans sont connus dans leurs limites extrêmes. L'étude des grands fonds a permis d'élaborer la théorie de la tectonique des plaques. Des sources hydrothermales sont découvertes le long des dorsales océaniques, un fluide de sulfure de métaux à 350° C : méthane et hydrogène sulfuré permettent une chimiosynthèse bactérienne, indépendante de la photosynthèse de surface. En France, grâce à l'IFREMER, on connaît un peu mieux ces espèces nouvelles dont certaines sont de véritables fossiles vivants.

Images des profondeurs Photographie sous-marine. Ifremer, IMG006 Aujourd'hui encore, les grands fonds des océans - au-delà de 2 000 à 3 000 m de profondeur -, qui représentent près de 60 % de la superficie de notre planète, demeurent en grande partie inexplorés. L'exploration de ces abysses date d'une trentaine d'années. À plus de 2 500 m de fond, une vie peu abondante se perpétue dans un monde hostile, froid et noir où règnent d'énormes pressions et des conditions écologiques exceptionnelles.