Charles Philipon (1800-1862)
Félix Nadar, tirage tardif d'après négatif, entre 1856 et 1858
Photographie positive montée sur carton d'après négatif sur plaque de verre au collodion, 24,8 x 18,8 cm
BnF, département des Estampes et de la Photographie, FEO-15 (11)-PET FOL
© Bibliothèque nationale de France
Charles Philipon est l’un des patrons de presse des plus importants de la première moitié du XIXe siècle en même temps qu’un caricaturiste de génie. Dans la biographie pour le Panthéon Nadar, il écrit : « J’ai mené à grandes guides mon attelage de lithographie et gravure, d’albums et de livres illustrés, de journaux et d’estampes. J’ai répandu par centaines de mille les livres à vignettes, par millions les albums, par milliards les épreuves ; développant ainsi le goût du dessin, popularisant les arts parisiens et le nom des artistes français... » (NAF 24281 fol. 370).
Il a créé tour à tour La Caricature, Le Charivari, Le Journal pour rire dans lequel Nadar entre en mai 1849, puis Le Journal Amusant et Le Petit Journal pour rire qui sera confié à Nadar en 1855. C’est Nadar journaliste qui assure parallèlement la rubrique « Histoire du mois » dans Le Musée Français-Anglais lancé la même année. Grand découvreur de talents, Philipon titre pour l’inauguration de l’Atelier du Boulevard des Capucines un long article élogieux : « Le Grand Nadar ». Son acuité médiatique s’accompagnait de qualités humaines qui ne pouvaient que séduire Nadar.
À sa mort il signe un long article dont la dernière phrase est significative : « Ch. Philipon est mort d’une hypertrophie du cœur. Son cœur prenait trop de place, ont dit les médecins. Ils avaient raison. »
Il a créé tour à tour La Caricature, Le Charivari, Le Journal pour rire dans lequel Nadar entre en mai 1849, puis Le Journal Amusant et Le Petit Journal pour rire qui sera confié à Nadar en 1855. C’est Nadar journaliste qui assure parallèlement la rubrique « Histoire du mois » dans Le Musée Français-Anglais lancé la même année. Grand découvreur de talents, Philipon titre pour l’inauguration de l’Atelier du Boulevard des Capucines un long article élogieux : « Le Grand Nadar ». Son acuité médiatique s’accompagnait de qualités humaines qui ne pouvaient que séduire Nadar.
À sa mort il signe un long article dont la dernière phrase est significative : « Ch. Philipon est mort d’une hypertrophie du cœur. Son cœur prenait trop de place, ont dit les médecins. Ils avaient raison. »
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© BnF, Éditions multimédias, 2018