Alors que le reste de la carte est orné uniquement de vignettes de villes et de belles roses des vents, Joan Martines peuple l’Afrique d’animaux fabuleux, inspirés des légendes antiques et médiévales, et peints avec une naïve fraîcheur. À l’ouest, au-delà des montagnes de l’Atlas, le dragon, reptile ailé crachant du feu, côtoie un basilic, drôle de gallinacé à queue de serpent, deux figures traditionnelles de l’injustice et du mal. Néanmoins, aucune notice explicative ne justifie leur présence à cet endroit de la carte.