Lettre de Victor Hugo à sa femme
« En allant admirer les glycines de Kameido »
Okita de la maison Naniwaya (Naniwaya Okita)
Ajax s'élançant au combat Statère d'argent
« Harar. Coiffure et habillement des femmes mariées » • Vers 1888
Édouard Joseph Bidault de Glatigné.
Épreuve sur papier albuminé, 30 x 23,3 cm
© BnF, département des Cartes et Plans, Société de géographie, Sg We 139 (103)
Les habitants de Harrar sont d'origines diverses. Galla, Arabes, Somali, se côtoient dans cette ville commerçante où les femmes tiennent une place importante dans l'approvisionnement des marchés de la ville. Malgré le zèle religieux des hommes, elles sortent le visage découvert, pour le plus grand bonheur du photographe. À la différence des jeunes filles, qui tressent leurs cheveux en une multitude de petites nattes autour de la tête, les femmes mariées les roulent en deux grosses boules enveloppées d'une résille, de chaque côté de la nuque. Nombreux sont les voyageurs qui ont été fascinés par la beauté des femmes abyssines. Rochet d'Héricourt affirme déjà en 1840 que « la race galla est la plus belle de l'Afrique ». Bidault de Glatigné signe ici une composition magistrale en trois figures, dignes de modèles antiques, qui associent l'élégance sculpturale des drapés, la grâce des gestes et la beauté plastique des visages.
 
 

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