Harry Houdini, « Le Roi des Cartes »
The Metropolitan Printing Company, 1895
Lithographie en couleur, 72 x 53,2 cm
© Musée McCord, Montréal
Né le 24 mars 1874 à Budapest, mort à Appleton aux États-Unis le 30 octobre 1926, la veille de la fête d’Halloween, Ehrich Weisz, alias Harry Houdini, est d’abord un prestidigitateur américain d’origine austro-hongroise. Ce manipulateur de cartes, mais aussi de faits, de consciences et de signes, aura vécu au total 52 ans, un nombre qui rappelle la constitution d’un jeu… de 52 cartes.
Avant qu’il ne prenne le nom de scène désormais mondialement connu de Harry – déclinaison d’Ehrich – et Houdini, en référence à son inspirateur détesté Robert-Houdin, il excelle dans la magie rapprochée. Comme il ne fait rien à moitié, ce technicien virtuose de l’empalmage, du battage ou de tours de passe-passe complexes, multiplie les expériences de cartomagie médiatisées qui lui permettent de s’arroger le titre quasi incontestable de « Roi des Cartes » (King of Cards).
À un défi près cependant : il prétendait pouvoir percer à jour le moindre secret d’un tour qui lui serait présenté trois fois. Or le prestidigitateur canadien Dai Vernon (né David Frederick Wingfield Verner, 1894-1992), de vingt ans son cadet, le mit en échec près avoir recommencé sept fois son tour. Aussitôt, il utilisa pour sa publicité personnelle le slogan « L’homme qui trompa Houdini » (The Man who Fooled Houdini).
L’art de soigner sa mémoire est sans doute inhérent à tous les héritiers de Robert-Houdin : les sites qui révèlent aujourd’hui ce tour maudit qui confondit le Roi des cartes, racontent que l’acteur de ce défi, Dai Vernon qui révolutionna le close-up et pratiqua la prestidigitation jusqu’à la fin de sa vie, exprimait un seul regret à 98 ans : ne pas avoir y consacré les 4 premières années de sa vie…
Avant qu’il ne prenne le nom de scène désormais mondialement connu de Harry – déclinaison d’Ehrich – et Houdini, en référence à son inspirateur détesté Robert-Houdin, il excelle dans la magie rapprochée. Comme il ne fait rien à moitié, ce technicien virtuose de l’empalmage, du battage ou de tours de passe-passe complexes, multiplie les expériences de cartomagie médiatisées qui lui permettent de s’arroger le titre quasi incontestable de « Roi des Cartes » (King of Cards).
À un défi près cependant : il prétendait pouvoir percer à jour le moindre secret d’un tour qui lui serait présenté trois fois. Or le prestidigitateur canadien Dai Vernon (né David Frederick Wingfield Verner, 1894-1992), de vingt ans son cadet, le mit en échec près avoir recommencé sept fois son tour. Aussitôt, il utilisa pour sa publicité personnelle le slogan « L’homme qui trompa Houdini » (The Man who Fooled Houdini).
L’art de soigner sa mémoire est sans doute inhérent à tous les héritiers de Robert-Houdin : les sites qui révèlent aujourd’hui ce tour maudit qui confondit le Roi des cartes, racontent que l’acteur de ce défi, Dai Vernon qui révolutionna le close-up et pratiqua la prestidigitation jusqu’à la fin de sa vie, exprimait un seul regret à 98 ans : ne pas avoir y consacré les 4 premières années de sa vie…
Images liées
BnF, Éditions multimédias, 2021