Dai Wenxia dans La Pagode des verres
Troupe acrobatique de l’Armée de Canton (Chine)
Cirque Jean Richard, Chartres, 1981
Médaille d’or du 5e Festival mondial du cirque de demain
© Photo Paul de Cordon
Dans la mouvance de la révolution culturelle et artistique qui a suivi mai 68, le cirque participe au renouveau et à la quête de reconnaissance des arts vivants. Conçue d’abord en 1977 pour soutenir et valoriser la jeune création française et européenne, la manifestation des Bourses Louis Merlin s’ouvre bientôt à la planète.
La 5e édition de ce qui est devenu l’année suivante le Festival mondial du cirque de demain, marque un tournant et même un grand bond en avant, avec l’inscription de 34 numéros, dont, pour la première fois des artistes venus de Chine, de Corée du Nord, d’Australie et de Cuba ! L’organisation est bouleversée pour pouvoir accueillir notamment l’impressionnant dispositif du collectif de trapèze volant coréen. C’est dans la piste du chapiteau prêté par Jean Richard et monté à Chartres que les spectateurs découvrent pour la première fois la Pagode des verres de Daï Wenxia.
Au centre d’une plate-forme tendue d’un tissu couvert de broderies, la jeune artiste en collant scintillant déroule des figures de souplesse extrêmes, lisses et fluides, dans une très grande sobriété gestuelle. Sans jamais déposer les cinq pyramides de petits verres emplis de liquide calées sur la plante de ses pieds, au creux de ses mains et sur une tige glissée entre ses dents, elle tourne lentement sur elle-même, d’abord allongée sur le dos puis sur le ventre, montant finalement bras et jambes à l’unisson pour former un chandelier à cinq branches tandis que la plate-forme commence sa rotation pour que chacun puisse juger de la parfaite harmonie de l’ensemble.
Source :
Festival mondial du cirque de demain, Trente ans !, Paris, Magellan et Cie, 2009, p. 27 et 58.
La 5e édition de ce qui est devenu l’année suivante le Festival mondial du cirque de demain, marque un tournant et même un grand bond en avant, avec l’inscription de 34 numéros, dont, pour la première fois des artistes venus de Chine, de Corée du Nord, d’Australie et de Cuba ! L’organisation est bouleversée pour pouvoir accueillir notamment l’impressionnant dispositif du collectif de trapèze volant coréen. C’est dans la piste du chapiteau prêté par Jean Richard et monté à Chartres que les spectateurs découvrent pour la première fois la Pagode des verres de Daï Wenxia.
Au centre d’une plate-forme tendue d’un tissu couvert de broderies, la jeune artiste en collant scintillant déroule des figures de souplesse extrêmes, lisses et fluides, dans une très grande sobriété gestuelle. Sans jamais déposer les cinq pyramides de petits verres emplis de liquide calées sur la plante de ses pieds, au creux de ses mains et sur une tige glissée entre ses dents, elle tourne lentement sur elle-même, d’abord allongée sur le dos puis sur le ventre, montant finalement bras et jambes à l’unisson pour former un chandelier à cinq branches tandis que la plate-forme commence sa rotation pour que chacun puisse juger de la parfaite harmonie de l’ensemble.
Source :
Festival mondial du cirque de demain, Trente ans !, Paris, Magellan et Cie, 2009, p. 27 et 58.
Images liées
BnF, Éditions multimédias, 2021