Yanco, ‟Le Prince de Bagdadˮ, illusionniste
Routines d’illusion
Vers 1967-1968
© Collection Yann Follézou / http://princeyanco.free.fr
Ce que les illusionnistes contemporains appellent le « coton flash », constitue la base de l’un des premiers tours de Yanco, qu’il intitule : L’Homme-volcan : il introduit dans sa bouche de petites poignées de fibres cotonneuses qui libèrent de plus en plus de fumée jusqu’à ce qu’elles s’enflamment, éclairant vivement le visage du magicien, qui finit par avaler le tout. Sur cette image, posée sur un guéridon, une tête de femme, en l’occurrence celle de son assistante Liliane Logier, couronnée d’un diadème impressionnant suit des yeux le phénomène magique en train de se dérouler…
Le Toulousain Jean-Louis Conte (1928-1990) développe tout au long de sa carrière d’illusionniste une figure de « prince oriental ». Coiffé d’un turban relevé de plumes et de pierreries et vêtu de grandes tuniques entièrement pailletées, il convoque et revisite les mystères et les fastes d’une tradition que beaucoup de magiciens du XIXe siècle avaient nourrie d’incantations et d’effets magiques empruntés aux fakirs hindous ou aux grands prêtres égyptiens, dans des décors des Mille et une nuits.
Pour convaincre, ce perfectionniste confectionne dans ses ateliers successifs non seulement son matériel mais également ses costumes et ceux de ses assistants, choisissant avec soin des étoffes précieuses pour couper des tuniques et des manteaux dont il conçoit, brode et paillette lui-même les motifs.
Le Toulousain Jean-Louis Conte (1928-1990) développe tout au long de sa carrière d’illusionniste une figure de « prince oriental ». Coiffé d’un turban relevé de plumes et de pierreries et vêtu de grandes tuniques entièrement pailletées, il convoque et revisite les mystères et les fastes d’une tradition que beaucoup de magiciens du XIXe siècle avaient nourrie d’incantations et d’effets magiques empruntés aux fakirs hindous ou aux grands prêtres égyptiens, dans des décors des Mille et une nuits.
Pour convaincre, ce perfectionniste confectionne dans ses ateliers successifs non seulement son matériel mais également ses costumes et ceux de ses assistants, choisissant avec soin des étoffes précieuses pour couper des tuniques et des manteaux dont il conçoit, brode et paillette lui-même les motifs.
Images liées
BnF, Éditions multimédias, 2021