M. Petz et son ours écuyer
Scandinavischer Circus, Alberthalle des Krystall-Palastes
Illustration de Furbel
Imprimé chez J. Weiner [Wien], 1890.
Lithographie en couleur, 95 x 63 cm
Lithographie en couleur, 95 x 63 cm
BnF, département des Estampes et de la photographie, ENT DO-1 (FURBEL)-FT6
© Bibliothèque nationale de France
Le cirque est international et les idées se propagent rapidement d’une piste à l’autre. Dressé par M. Petz, l’ours écuyer du Skandinavischer Circus d’Albert Schumann programmé à l’Albert-Halle du Krystall Palast de Leipzig à la fin des années 1880 s’affiche à peu près à la même période que Caviar, l’ours écuyer du Nouveau Cirque dressé par M. Watson.
Forcer la nature est un aspect de la représentation héritée du monde forain qui mise sur la curiosité insatiable du public. En l’occurrence, pour le dresseur, le défi est triple. Réunir deux animaux qui, au sens propre du mot, ne peuvent pas se sentir sans attaquer ou fuir, faire chevaucher un cheval par un animal sauvage et obtenir de l’ours brun, conséquent, qu’il réalise des équilibres sur le dos mouvant de sa monture sans tomber. On peut supposer que cet apprentissage ne s’est pas effectué sans de lourdes contraintes pour les deux animaux, ce qui questionne aussi sur les rapports entre l’écuyer et ses partenaires habituels.
Au XXe siècle encore, l’attrait du numéro sensationnel poussera des dresseurs, même et y compris dans de grandes familles comme les Knie ou les Togni, à réaliser des alliances hors nature comme des léopards ou des lions « écuyers » sur un cheval caparaçonné ou même un tigre « écuyer » sur un rhinocéros.
Forcer la nature est un aspect de la représentation héritée du monde forain qui mise sur la curiosité insatiable du public. En l’occurrence, pour le dresseur, le défi est triple. Réunir deux animaux qui, au sens propre du mot, ne peuvent pas se sentir sans attaquer ou fuir, faire chevaucher un cheval par un animal sauvage et obtenir de l’ours brun, conséquent, qu’il réalise des équilibres sur le dos mouvant de sa monture sans tomber. On peut supposer que cet apprentissage ne s’est pas effectué sans de lourdes contraintes pour les deux animaux, ce qui questionne aussi sur les rapports entre l’écuyer et ses partenaires habituels.
Au XXe siècle encore, l’attrait du numéro sensationnel poussera des dresseurs, même et y compris dans de grandes familles comme les Knie ou les Togni, à réaliser des alliances hors nature comme des léopards ou des lions « écuyers » sur un cheval caparaçonné ou même un tigre « écuyer » sur un rhinocéros.
Images liées
BnF, Éditions multimédias, 2021