Jenny O’Brien et ses pigeons
Hippodrome de l’Alma
Affiche, imprimerie Charles Lévy (Paris), vers 1885
Lithographie en couleur, 60 x 40 cm
BnF, département des Estampes et de la photographie, ENT DN-1 (LEVY,Charles/6)-FT6
© Bibliothèque nationale de France
Née en 1859 dans le cirque familial, le John O’Brien Circus, Jane « Jenny » O’Brien fait pour la première fois l’expérience de la piste comme cavalière à Norwich. Elle a six ans. En février 1875, la famille O’Brien est annoncée au programme du cirque d’Ernst Renz à Berlin. Engagée avec trois de ses frères associés aux écuyers Archibald « Archie » et William Caeter, Jenny participe à toutes les entrées équestres comme écuyère debout, voltigeuse dans les élévations à cheval, et même comme femme jockey. Le 3 avril 1880 à Walsall, elle épouse un écuyer de la région du Norfolk, George Gilbert (1858-1915), mais elle garde son nom de naissance pour le spectacle. Le couple se produit dans de prestigieux établissements européens comme l’Hippodrome de Paris en 1884-1885 ou le Théâtre de Covent-Garden à Londres en 1886 avec un élégant pas-de-deux sur deux chevaux, une puissante Poste de 32 chevaux menée par Jenny ou une bucolique scène de dressage de pigeons.
En 1888 la troupe familiale constituée de John, Archie et du couple O’Brien-Gilbert est engagée chez Barnum & Bailey pour 4 ans. Le frère aîné, John (1858-1903), écuyer, jockey et dresseur de chevaux, restera aux États-Unis où il deviendra entre 1898 et 1902 responsable des écuries chez Ringling Bros., entreprise alors rivale de Barnum & Bailey.
Au tournant du XXe siècle, le couple O’Brien-Gilbert va fonder en Grande-Bretagne plusieurs établissements de plus ou moins grande importance, dont en 1903 le Great Yarmouth Hippodrome-Circus. Exploité par l’entrepreneur de spectacles George Gilbert, géré par Jenny après sa mort en 1915, l’établissement traverse des périodes plus ou moins fastes. Aujourd’hui, l’hippodrome du bord de la Manche et le Blackpool Tower Circus sont les deux derniers cirques stables du Royaume-Uni. Dotés l’un et l’autre d’une piste nautique, ils présentent toujours des spectacles de cirque.
Sources :
- John Turner, Victorian Arena, The Performers, a Dictionary of British Circus Biography, Lingdales Press, 2000, vol. 1, p. 95.
- Alwill Raeder, Der Circus Renz in Berlin, 1846-1896, Berlin, 1897, p. 146.
- W. L. Stout, Olympians of the Sawdust Circle, Borgo Press, 1998, p. 225.
En 1888 la troupe familiale constituée de John, Archie et du couple O’Brien-Gilbert est engagée chez Barnum & Bailey pour 4 ans. Le frère aîné, John (1858-1903), écuyer, jockey et dresseur de chevaux, restera aux États-Unis où il deviendra entre 1898 et 1902 responsable des écuries chez Ringling Bros., entreprise alors rivale de Barnum & Bailey.
Au tournant du XXe siècle, le couple O’Brien-Gilbert va fonder en Grande-Bretagne plusieurs établissements de plus ou moins grande importance, dont en 1903 le Great Yarmouth Hippodrome-Circus. Exploité par l’entrepreneur de spectacles George Gilbert, géré par Jenny après sa mort en 1915, l’établissement traverse des périodes plus ou moins fastes. Aujourd’hui, l’hippodrome du bord de la Manche et le Blackpool Tower Circus sont les deux derniers cirques stables du Royaume-Uni. Dotés l’un et l’autre d’une piste nautique, ils présentent toujours des spectacles de cirque.
Sources :
- John Turner, Victorian Arena, The Performers, a Dictionary of British Circus Biography, Lingdales Press, 2000, vol. 1, p. 95.
- Alwill Raeder, Der Circus Renz in Berlin, 1846-1896, Berlin, 1897, p. 146.
- W. L. Stout, Olympians of the Sawdust Circle, Borgo Press, 1998, p. 225.
Images liées
BnF, Éditions multimédias, 2021