Les Montagnes Russes de la Barrière du Roule
Le Bon Genre, Observations sur les modes et les usages de Paris depuis le commencement du dix-neuvième siècle, de l’Abbé Pierre de la Mésengère
Planche n° 97 sur 115
Réimpression R. Tamburro avec préface de Léon Moussinac
134 p. et 100 planches couleur, gravure par E. Doisteu, coloris par J. Saudé, éditions Albert Lévy (Paris), 1931
134 p. et 100 planches couleur, gravure par E. Doisteu, coloris par J. Saudé, éditions Albert Lévy (Paris), 1931
BnF, département des Estampes et de la photographie, OA-94 (BA)-PET FOL
© Bibliothèque nationale de France
Traitant d’une attraction montée sur l’actuelle place de l’Étoile, ces montagnes russes sont avec les jeux de bague et les manèges de chevaux de bois les plus imposantes installations ludiques d’un grand espace dédié aux loisirs avant l’aménagement des Champs-Élysées à la fin du siècle.
Le recueil où se trouve cette estampe comporte la légende suivante : « Les prétendues Montagnes Russes sont formées de quelques planches où l’on a pratiqué des coulisses pour assurer et diriger la marche des voitures mobiles qui doivent les parcourir. Comme les bords des coulisses sont très peu saillants et à peine remarqués, que la pente est fort raide et le mouvement très rapide, les voyageurs inspirent toujours une vague inquiétude à ceux qui s’empressent à les voir. Six traîneaux, descendant à la fois deux montagnes, font un bruit qui retentit dans tout le jardin. On parvient au sommet de ces montagnes par un escalier en bois : c’est là que, sous un dôme, autour d’une balustrade dont la modeste enceinte est de douze à quinze pieds, on voit se presser tous ceux qui aspirent à la gloire de glisser. Le Français est tellement dans son centre au milieu de l’agitation et du bruit, que la joie se peint sur tous les visages. »
Le recueil où se trouve cette estampe comporte la légende suivante : « Les prétendues Montagnes Russes sont formées de quelques planches où l’on a pratiqué des coulisses pour assurer et diriger la marche des voitures mobiles qui doivent les parcourir. Comme les bords des coulisses sont très peu saillants et à peine remarqués, que la pente est fort raide et le mouvement très rapide, les voyageurs inspirent toujours une vague inquiétude à ceux qui s’empressent à les voir. Six traîneaux, descendant à la fois deux montagnes, font un bruit qui retentit dans tout le jardin. On parvient au sommet de ces montagnes par un escalier en bois : c’est là que, sous un dôme, autour d’une balustrade dont la modeste enceinte est de douze à quinze pieds, on voit se presser tous ceux qui aspirent à la gloire de glisser. Le Français est tellement dans son centre au milieu de l’agitation et du bruit, que la joie se peint sur tous les visages. »
Images liées
BnF, Éditions multimédias, 2021