Cirque Gruss à l’Ancienne
Carré Silvia Monfort (ancien Abattoir de Vaugirard, Paris), 1980
Impression photomécanique couleur, 59 x 39 cm
BnF, département des Arts du spectacle, AFF-6532
© Bibliothèque nationale de France
Né en 1974 en face du Carré Thorigny, le Cirque à l’Ancienne s’installe au fil de ses pérégrinations dans Paris, entre les arbres du square Emile-Chautemps en face de la Gaîté Lyrique, au printemps 1975 jusqu’à fin avril 1977, puis au Plateau Beaubourg pour l’inauguration du Centre Georges Pompidou, et, brièvement, au Jardin d’Acclimatation en 1978 avant de monter son chapiteau fin 1979 sur le site des anciens abattoirs de Vaugirard, porte Brancion pour trois saisons.
Conçue à la façon des documents publicitaires des cirques du XIXe siècle, l’affiche de la nouvelle saison du Cirque à l’Ancienne met en exergue trois éléments fondateurs du programme. Dans le médaillon de droite figure le cheval, élève et partenaire du maître écuyer. Il a pour vis-à-vis l’éléphant, principale concession à la présence des animaux sauvages dans la piste du Cirque Gruss qui en présente alors deux, Toffy et Piccolo. Au milieu, le clown, véritable lien entre les attractions du cirque, tente de rapprocher symboliquement deux « acteurs » à quatre pattes qui auraient plutôt tendance à s’ignorer. Mais, au fondement du jeu clownesque, de la voltige équestre ou même des équilibres sur le dos ou la tête des éléphants, se dissimule un colossal apprentissage acrobatique.
Au contact des artistes de la famille Gruss, les élèves de l’École au Carré bénéficient de la transmission de savoirs et savoir-faire inestimables qu’ils règlent et développent auprès du public en effectuant plusieurs numéros conçus avec le concours de leurs professeurs André Taillefer, Zizi Rascos et Georges Marcellys : exercices au double-trapèze, aux échelles aériennes ou aux anneaux, équilibres sur boules, et même participation à des entrées comiques. En observant le travail toujours recommencé de Gipsy, Martine, Patrick ou Alexis Gruss, les élèves perfectionnent leurs techniques, mais ils acquièrent aussi des valeurs de courage, de discipline, de solidarité et de ténacité.
Reconnue par ses pairs qui l’élisent Reine du Cirque, Gipsy Bouglione, fildefériste et jongleuse accomplie, ne se contente pas de se perfectionner dans ces disciplines. Devenue la femme d’Alexis Gruss, elle imagine et répète inlassablement de nouvelles performances, des équilibres sur boules sur une rampe ascendante au trapèze Washington, et dans un registre très différent, elle présente également une séquence de dressage en liberté de l’un des étalons de la cavalerie d’Alexis, Oregon.
Source :
- Programme du Cirque Gruss à l’Ancienne, 1980-1981, 8e saison, préfacé par Silvia Monfort.
Conçue à la façon des documents publicitaires des cirques du XIXe siècle, l’affiche de la nouvelle saison du Cirque à l’Ancienne met en exergue trois éléments fondateurs du programme. Dans le médaillon de droite figure le cheval, élève et partenaire du maître écuyer. Il a pour vis-à-vis l’éléphant, principale concession à la présence des animaux sauvages dans la piste du Cirque Gruss qui en présente alors deux, Toffy et Piccolo. Au milieu, le clown, véritable lien entre les attractions du cirque, tente de rapprocher symboliquement deux « acteurs » à quatre pattes qui auraient plutôt tendance à s’ignorer. Mais, au fondement du jeu clownesque, de la voltige équestre ou même des équilibres sur le dos ou la tête des éléphants, se dissimule un colossal apprentissage acrobatique.
Au contact des artistes de la famille Gruss, les élèves de l’École au Carré bénéficient de la transmission de savoirs et savoir-faire inestimables qu’ils règlent et développent auprès du public en effectuant plusieurs numéros conçus avec le concours de leurs professeurs André Taillefer, Zizi Rascos et Georges Marcellys : exercices au double-trapèze, aux échelles aériennes ou aux anneaux, équilibres sur boules, et même participation à des entrées comiques. En observant le travail toujours recommencé de Gipsy, Martine, Patrick ou Alexis Gruss, les élèves perfectionnent leurs techniques, mais ils acquièrent aussi des valeurs de courage, de discipline, de solidarité et de ténacité.
Reconnue par ses pairs qui l’élisent Reine du Cirque, Gipsy Bouglione, fildefériste et jongleuse accomplie, ne se contente pas de se perfectionner dans ces disciplines. Devenue la femme d’Alexis Gruss, elle imagine et répète inlassablement de nouvelles performances, des équilibres sur boules sur une rampe ascendante au trapèze Washington, et dans un registre très différent, elle présente également une séquence de dressage en liberté de l’un des étalons de la cavalerie d’Alexis, Oregon.
Source :
- Programme du Cirque Gruss à l’Ancienne, 1980-1981, 8e saison, préfacé par Silvia Monfort.
Images liées
BnF, Éditions multimédias, 2021