Madame Saqui, danseuse de corde et funambule, à la fin de sa vie
Portrait carte-de-visite, 1900
Dans Portraits de prestidigitateurs, illusionnistes, artistes de cirque, phénomènes, types ethnologiques
BnF, département des Estampes et de la photographie, 4-NF-47
© Bibliothèque nationale de France
Le destin exceptionnel de Madame Saqui est amplement relaté et commenté dans la presse et la littérature de son temps. Née à Agde le 26 février 1786 dans la troupe familiale fondée par son père Jean-Baptiste Lalanne, « apothicaire », sauteur et danseur, et Hélène Masgomieri, danseuse de corde, Marguerite Antoinette Lalanne est formée, enfant, par sa mère et par un acrobate d’une troupe concurrente, appelé Sapajou. À Paris, Nicolet, directeur de la troupe des Grands Danseurs du Roy, la remarque et l’emploie, alors qu’elle est très jeune encore, ce qui l’encourage à se lancer.
Connue sous le nom de Madame Saqui depuis son union avec Julien Saqui, en 1805, elle se produit comme fildefériste à moyenne et grande hauteur dans les théâtres, les Tivoli et les cours d’Europe, où elle accompagne indifféremment commémorations royales et républicaines et de grands évènements comme des mariages ou des baptêmes princiers. Bien qu’elle ait fait ses adieux officiels, à l’âge de 75 ans, en 1861 à l’Hippodrome de l’Étoile, elle danse sur la haute corde au théâtre à 78 ans : vêtue d’une robe à volants rose tendre, son apparition fait alors sourire, mais l’ironie s’efface rapidement au profit de l’admiration lorsqu’elle accomplit ses exercices toujours périlleux.
Jusqu’à sa mort à Neuilly-sur-Seine le 21 janvier 1866, et même après, plusieurs générations de chroniqueurs évoquent et commentent ses innombrables défis et se font le relais attentif de ses exploits.
> Lire sur Gallica :
- Roger de Beauvoir, Aventurières et courtisanes, Michel Lévy frères (Paris), 1859, p. 243.
- Paul Ginisty, Mémoires d’une danseuse de corde : Mme Saqui (1786-1866), Paris, E. Fasquelle, 1907.
Connue sous le nom de Madame Saqui depuis son union avec Julien Saqui, en 1805, elle se produit comme fildefériste à moyenne et grande hauteur dans les théâtres, les Tivoli et les cours d’Europe, où elle accompagne indifféremment commémorations royales et républicaines et de grands évènements comme des mariages ou des baptêmes princiers. Bien qu’elle ait fait ses adieux officiels, à l’âge de 75 ans, en 1861 à l’Hippodrome de l’Étoile, elle danse sur la haute corde au théâtre à 78 ans : vêtue d’une robe à volants rose tendre, son apparition fait alors sourire, mais l’ironie s’efface rapidement au profit de l’admiration lorsqu’elle accomplit ses exercices toujours périlleux.
Jusqu’à sa mort à Neuilly-sur-Seine le 21 janvier 1866, et même après, plusieurs générations de chroniqueurs évoquent et commentent ses innombrables défis et se font le relais attentif de ses exploits.
> Lire sur Gallica :
- Roger de Beauvoir, Aventurières et courtisanes, Michel Lévy frères (Paris), 1859, p. 243.
- Paul Ginisty, Mémoires d’une danseuse de corde : Mme Saqui (1786-1866), Paris, E. Fasquelle, 1907.
BnF, Éditions multimédias, 2021