Michael Kenna

PAUL CLAUDEL

1928
Pour une ontologie de l'arbre
Paul Claudel pose les fondations d’une ontologie de l’arbre :
« Le pin s’exhausse par un effort, et cependant qu’il s’attache à la terre par la prise collective de ses racines, les membres multiples et divergents, atténués jusqu’au tissu fragile et sensible des feuilles, par où il va chercher dans l’air même et la lumière son point d’appui, constituent non seulement son geste, mais son acte essentiel et la condition de sa stature. »

Paul Claudel, Connaissance de l’Est, Paris, Léon Pichon, 1928, p. 148.