La Grande Ménagerie Nouma-Hawa
BnF, département des Arts du spectacle, 4-COL-180 (152)
© Bibliothèque nationale de France
Réalisée certainement en 1892 à Munich, où est montée la ménagerie de Nouma-Hawa comme le suggère l’affiche placardée à gauche de la façade, la photographie ci-dessus est riche d’enseignements sur la place de ces métiers forains dans le paysage du divertissement au XIXe siècle.
La concurrence est rude entre les grands propriétaires de ménageries, à la mesure de l’ambition des Bidel, Pezon, Redenbach, Pianet, en France… et de celle de Nouma-Hawa qui ne craint pas de les défier. Les frais d’exploitation sont considérables. La taille de l’établissement, le nombre d’animaux transportés et exhibés, la richesse de la décoration par des tableaux d’exploits et « d’accidents », le nombre et la renommée des dompteurs en parade et en représentation, l’importance du « bonisseur » (en bicorne au pied de l’escalier) et de l’orchestre de cuivres, qui doivent couvrir les bruits environnants, sur la foire, sont des éléments déterminants pour attirer le public.
Nouma-Hawa tient de son époux le dompteur Pernet, mort des suites de ses blessures à Rome en mars 1883, une grande ménagerie de plus de 70 animaux dont un éléphant et des ours blancs. À droite de la caisse, en haut des marches, est campé, botté, tête nue, son 3e mari, le dompteur Bücher, dont le nom n’apparaît que de façon anecdotique.
La concurrence est rude entre les grands propriétaires de ménageries, à la mesure de l’ambition des Bidel, Pezon, Redenbach, Pianet, en France… et de celle de Nouma-Hawa qui ne craint pas de les défier. Les frais d’exploitation sont considérables. La taille de l’établissement, le nombre d’animaux transportés et exhibés, la richesse de la décoration par des tableaux d’exploits et « d’accidents », le nombre et la renommée des dompteurs en parade et en représentation, l’importance du « bonisseur » (en bicorne au pied de l’escalier) et de l’orchestre de cuivres, qui doivent couvrir les bruits environnants, sur la foire, sont des éléments déterminants pour attirer le public.
Nouma-Hawa tient de son époux le dompteur Pernet, mort des suites de ses blessures à Rome en mars 1883, une grande ménagerie de plus de 70 animaux dont un éléphant et des ours blancs. À droite de la caisse, en haut des marches, est campé, botté, tête nue, son 3e mari, le dompteur Bücher, dont le nom n’apparaît que de façon anecdotique.
Images liées
BnF, Éditions multimédias, 2021