Le trio Fratellini, clowns
Affiche, Bedos & Cie (Paris), 1930
Lithographie en couleur, 162 x 120 cm
BnF, département des Estampes et de la photographie, ENT TB-3-GRAND ROUL
© Bibliothèque nationale de France
Vedettes de leur temps, les Fratellini, littéralement les « petits frères », incarnent un cirque festif, généreux et populaire. Ils reçoivent dans leur loge comme dans un salon. Figures très parisiennes, ils incarnent dans une certaine mesure le cirque de l’entre-deux guerres, un intervalle en demi-teinte où l’effervescence des années folles est confrontée aux menaces qui vont enténébrer le monde à la fin des années 1930.
Les Fratellini sont des clowns et à ce titre ils possèdent un fabuleux répertoire où ils puisent chaque soir en fonction de leur inspiration ou de leurs envies. Innovant sans cesse, ils modélisent la tradition des bouffons et des fous pour fabriquer leur propre matière vive, puissante et irrésistible. Ils sont à la tête d’un fabuleux magasin d’accessoires où s’entassent des objets propices à créer une ambiance au premier regard, mais surtout à « cadrer » une situation sans la moindre ambiguïté.
Les Fratellini inventent le trio et fusionnent trois traditions en les incarnant respectivement avec leurs spécificités et leurs personnalités : Paul est le « notaire », vêtu d’un habit noir très ajusté, un haut de forme et un monocle achèvent de lui donner une dignité comique qui crée un saisissant contraste avec l’allure dépenaillée d’Albert et l’élégance précieuse de François. Albert est le « contrepitre » et se réfère à l’allure de l’écuyer maladroit qui a fondé le personnage et l’a imprégné d’un esprit germanique. François est le clown blanc du trio, d’une légèreté qui emprunte autant à son passé de voltigeur à cheval qu’à celle de l’arlequin classique de la commedia dell’arte et il suggère ainsi toute l’italianité.
Les Fratellini sont des clowns et à ce titre ils possèdent un fabuleux répertoire où ils puisent chaque soir en fonction de leur inspiration ou de leurs envies. Innovant sans cesse, ils modélisent la tradition des bouffons et des fous pour fabriquer leur propre matière vive, puissante et irrésistible. Ils sont à la tête d’un fabuleux magasin d’accessoires où s’entassent des objets propices à créer une ambiance au premier regard, mais surtout à « cadrer » une situation sans la moindre ambiguïté.
Les Fratellini inventent le trio et fusionnent trois traditions en les incarnant respectivement avec leurs spécificités et leurs personnalités : Paul est le « notaire », vêtu d’un habit noir très ajusté, un haut de forme et un monocle achèvent de lui donner une dignité comique qui crée un saisissant contraste avec l’allure dépenaillée d’Albert et l’élégance précieuse de François. Albert est le « contrepitre » et se réfère à l’allure de l’écuyer maladroit qui a fondé le personnage et l’a imprégné d’un esprit germanique. François est le clown blanc du trio, d’une légèreté qui emprunte autant à son passé de voltigeur à cheval qu’à celle de l’arlequin classique de la commedia dell’arte et il suggère ainsi toute l’italianité.
Images liées
Le trio Fratellini
Les Fratellini (Paul, François et Albert) dans leur loge au Cirque d’Hiver
Le trio Fratellini dans l’entrée du Gâteau
M. Taittinger, les Fratellini et les enfants
Le déménagement des Fratellini
La chasse à courre et les célèbres clowns Paul, François et Albert Fratellini
Les trois Fratellini
La loge des Fratellini au cirque Medrano par Elisabeth Fuss-Amoré
Francesco ou François Fratellini, l’écuyer Franzov
BnF, Éditions multimédias, 2021