Encyclopédie des arts du cirque

Arts du cirque

« Comment tout a commencé au 19 Spielbudenplatz de Hambourg-Saint Pauli en 1848 »

Carte postale éditée par le Jardin zoologique de Carl Hagenbeck à Hambourg-Stellingen
D’après un dessin de Heinrich Leutemann, peintre
Collection Jacob/William. CNAC, Châlons-en-Champagne ; La Tohu, Cité du cirque Montréal, Québec
© Centre national des arts du cirque, collection Jacob/William
Ce dessin du peintre animalier Heinrich Leutemann, ami de la famille, reproduit les prémices de la ménagerie Hagenbeck mais plus encore du gigantesque trafic auquel Carl Heinrich Hagenbeck (1844-1913), l’enfant accroupi au milieu des animaux, doit consacrer sa vie à partir des années 1870. Le décor est planté et les protagonistes figurent tous sur le dessin. Le marin qui, à l’origine de l’aventure, rapporte au père Gottfried Clas-Karl Hagenbeck commerçant, deux phoques dans un baquet de bois, insolites au milieu des barils de harengs saurs. Le père, au centre, ses fils et un personnel qui déjà s’occupent de l’embryon de ménagerie constituée d’animaux locaux, cerfs et sanglier, réunis avec les phoques dans la basse-cour de la maison familiale.
Petit clin d’œil du hasard : le commerce d’épicerie des Hagenbeck s’était établi sur une sorte de mail, le Spielbudenplatz de Hambourg-Saint Pauli, connu comme un lieu de divertissement qui accueillait baraques foraines et tréteaux de parades avant leur destruction en 1813. MM
 
Source :
Lorenz Hagenbeck, Ces bêtes que j’aimais tant [Den Tieren gehort mein Herz], traduction de R. Jouan, Presses Pocket, 1962.