Grimaces et misère - Les Saltimbanques (détail : les musiciens)
Peinture de Fernand Pelez (Paris, 1848 - 1913), 1888
Huile sur toile, 222 x 165,5 cm
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris, PPP594(E) (visible au rez-de-jardin, salle 3)
© CC0 1.0 Universal
Trois vieux musiciens sont assis sur des tabourets sur une estrade. Ils tiennent dans leurs mains leurs instruments : une clarinette, un trombone et un ophicléïde. Au-dessus de leurs têtes, à gauche, un petit singe déguisé se tient sur une pancarte où est inscrit : ‟Orchestre françaisˮ.
Il existe une permanence à travers le temps dans l’évocation des misérables orchestres de parades foraines, sous la plume de Théophile Gautier [1844] ou le pinceau de Fernand Pélez [1888] : « À côté de ce glorieux théâtre bariolé de peintures et d’affiches gigantesques, s’élevait, ou plutôt ne s’élevait pas, une humble baraque en toile, contenant quelques pauvres diables d’alcides sans ouvrage. La pluie et les intempéries des saisons avaient effacé à moitié leur enseigne, où l’œil ne distinguait plus que vaguement des femmes se faisant casser des pavés sur le ventre, des hercules soulevant des montagnes du poids de cent livres. Deux planches posées sur des tonneaux (vides, hélas !) formaient l’estrade où se tenait l’orchestre, composé de trois misérables musiciens poussifs, éreintés, fourbus. »
Sources :
- Théophile Gautier, Histoire de l’art dramatique en France depuis vingt-cinq ans, tome 3, mai 1844, p. 187.
- Source de l’image.
Il existe une permanence à travers le temps dans l’évocation des misérables orchestres de parades foraines, sous la plume de Théophile Gautier [1844] ou le pinceau de Fernand Pélez [1888] : « À côté de ce glorieux théâtre bariolé de peintures et d’affiches gigantesques, s’élevait, ou plutôt ne s’élevait pas, une humble baraque en toile, contenant quelques pauvres diables d’alcides sans ouvrage. La pluie et les intempéries des saisons avaient effacé à moitié leur enseigne, où l’œil ne distinguait plus que vaguement des femmes se faisant casser des pavés sur le ventre, des hercules soulevant des montagnes du poids de cent livres. Deux planches posées sur des tonneaux (vides, hélas !) formaient l’estrade où se tenait l’orchestre, composé de trois misérables musiciens poussifs, éreintés, fourbus. »
Sources :
- Théophile Gautier, Histoire de l’art dramatique en France depuis vingt-cinq ans, tome 3, mai 1844, p. 187.
- Source de l’image.
Images liées
BnF, Éditions multimédias, 2021