L’écuyère Nadia Houcke et son cheval Gangster
Sans date
Centre national des arts du cirque, archives Tristan Rémy
© D.R.
Nadia Houcke (1925-2011) est la dernière d’une fratrie de cinq dresseurs, cavaliers, écuyers et voltigeurs exceptionnels, nés du couple Jean Houcke et Marcelle Rancy.
Comme le rapporte Suzanne Fournier dans l’édition du Petit Parisien du 4 juillet 1944 : « C’est un don : elle comprend les chevaux et ils la comprennent. Ses yeux noisette deviennent très doux lorsqu’elle me parle de Gangster. »
« Gangster, c’était un pur-sang magnifique mais impossible, dangereux. Il mordait, tapait, avait des lubies. On avait voulu le dresser pour les Olympiades. Il était passé à Saumur, à Fontainebleau et dans les mains d’un des plus célèbres écuyers parisiens. Il était indressable en tous points. Son propriétaire, Hector Franchomme, voyant que personne n’en pouvait rien faire, vendit à mon père cette admirable bête à un prix dérisoire. Ce dernier faillit avoir avec Gangster un accident à Amsterdam : alors qu’il le montait en haute école, le cheval sauta dans les rangs du public. Moi je suis allée voir Gangster dans son boxe ; je lui ai parlé, je l’ai approché : nous avons sympathisé ; tout de suite, j’ai eu de l’affection pour lui ; je l’ai dressé sans le brusquer, sans le battre. Avec moi, il obéissait… »
Source : BnF, recueil Jean Houcke
Comme le rapporte Suzanne Fournier dans l’édition du Petit Parisien du 4 juillet 1944 : « C’est un don : elle comprend les chevaux et ils la comprennent. Ses yeux noisette deviennent très doux lorsqu’elle me parle de Gangster. »
« Gangster, c’était un pur-sang magnifique mais impossible, dangereux. Il mordait, tapait, avait des lubies. On avait voulu le dresser pour les Olympiades. Il était passé à Saumur, à Fontainebleau et dans les mains d’un des plus célèbres écuyers parisiens. Il était indressable en tous points. Son propriétaire, Hector Franchomme, voyant que personne n’en pouvait rien faire, vendit à mon père cette admirable bête à un prix dérisoire. Ce dernier faillit avoir avec Gangster un accident à Amsterdam : alors qu’il le montait en haute école, le cheval sauta dans les rangs du public. Moi je suis allée voir Gangster dans son boxe ; je lui ai parlé, je l’ai approché : nous avons sympathisé ; tout de suite, j’ai eu de l’affection pour lui ; je l’ai dressé sans le brusquer, sans le battre. Avec moi, il obéissait… »
Source : BnF, recueil Jean Houcke
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BnF, Éditions multimédias, 2021