Stephan Gruss, jongleur à cheval
Cirque National Gruss, La Villette (Paris), 1985
Médaille d’or du 8e Festival mondial du cirque de demain
© Photo Paul de Cordon
La croissance et la formation des enfants d’Alexis et Gipsy Gruss s’élaborent en parallèle à la création et au développement du cirque familial. Leur apprentissage et leurs premières apparitions en piste s’inscrivent, de fait, dans une dynamique volontaire de renouvellement de la conception et de la présentation des performances. Outre le jonglage que lui enseigne sa mère Gipsy, Stephan, l’aîné, apprend le soin des chevaux, l’équitation et surtout la voltige équestre.
Dans son livre Rêver les yeux ouverts, Alexis Gruss évoque les débuts de son fils, qui jongle sur un cheval au galop dès l’âge de 13 ans. Il figure au programme du spectacle intitulé Cirque Forain présenté au cours de la saison 1983-84 dans le théâtre antique d’Arles puis dans le cirque en bois du Parc de Furuvik, au nord de la ville de Gävle, en Suède.
Intitulé Paris-Pékin, le spectacle de la saison 1985-86 consacre une rencontre entre deux traditions : celle du cirque moderne, occidental et à dominante équestre, pratiqué par la famille Gruss, et celle du théâtre acrobatique chinois représentée par la troupe de Tian Jing. Mais cette année 1985 consacre aussi le travail de Stephan, qui, candidat avec le numéro du Jongleur mongol au 8e Festival mondial du cirque de demain, remporte la médaille d’or.
Habillé en cavalier mongol, Stephan Gruss alterne les jeux d’adresse, debout sur le dos du cheval au galop : jonglerie de toques en feutre et lancer de flèches, au tir à l’arc, dans une cible posée dans la piste.
Le costume d’archer et de jongleur « mongol » que porte Stephan Gruss, sur l’image ci-dessus, lors de sa performance au 8e Festival mondial du cirque de demain, avait été dessiné par Jean Eden, costumier du Cirque à l’Ancienne pour le spectacle de la saison 1984-1985, intitulé Les Forains.
Sources :
- Alexis Gruss et Joëlle Chabert, Rêver les yeux ouverts, Desclée de Brower, 2002.
- Magazine du Cirque Alexis Gruss, Paris, 1990.
Dans son livre Rêver les yeux ouverts, Alexis Gruss évoque les débuts de son fils, qui jongle sur un cheval au galop dès l’âge de 13 ans. Il figure au programme du spectacle intitulé Cirque Forain présenté au cours de la saison 1983-84 dans le théâtre antique d’Arles puis dans le cirque en bois du Parc de Furuvik, au nord de la ville de Gävle, en Suède.
Intitulé Paris-Pékin, le spectacle de la saison 1985-86 consacre une rencontre entre deux traditions : celle du cirque moderne, occidental et à dominante équestre, pratiqué par la famille Gruss, et celle du théâtre acrobatique chinois représentée par la troupe de Tian Jing. Mais cette année 1985 consacre aussi le travail de Stephan, qui, candidat avec le numéro du Jongleur mongol au 8e Festival mondial du cirque de demain, remporte la médaille d’or.
Habillé en cavalier mongol, Stephan Gruss alterne les jeux d’adresse, debout sur le dos du cheval au galop : jonglerie de toques en feutre et lancer de flèches, au tir à l’arc, dans une cible posée dans la piste.
Le costume d’archer et de jongleur « mongol » que porte Stephan Gruss, sur l’image ci-dessus, lors de sa performance au 8e Festival mondial du cirque de demain, avait été dessiné par Jean Eden, costumier du Cirque à l’Ancienne pour le spectacle de la saison 1984-1985, intitulé Les Forains.
Sources :
- Alexis Gruss et Joëlle Chabert, Rêver les yeux ouverts, Desclée de Brower, 2002.
- Magazine du Cirque Alexis Gruss, Paris, 1990.
Images liées
Stephan Gruss, jongleur à cheval, et ses chapeaux tournants
Stephan Gruss, acrobate et voltigeur équestre
Alexandre et Charles Gruss, jonglerie à cheval
Alexis junior, Patrick et Martine Gruss dans un Triple Jockey
Stéphan Gruss et son cousin Eddie Ringenbach dans un numéro de double Jockey
Maud Gruss, dans le numéro de La Poste (ou Le Courrier de Saint-Pétersbourg)
BnF, Éditions multimédias, 2021