Jules Léotard, trapèze volant
Photographie de Paul-Émile Pesme, vers 1860
Tirage positif, 10 × 6 cm
BnF, département des Arts du spectacle, 4-ICO PER-27967
© Bibliothèque nationale de France
Entraîné par son père, professeur de gymnastique à Toulouse, Jean Marie Jules Léotard (1838-1870) réalise le premier l’exploit de se lancer d’un trapèze à un autre dans une propulsion « de bâton à bâton », le 12 novembre 1859 au Cirque Napoléon (l’actuel Cirque d’Hiver).
Avant la première démonstration publique, il faut aux deux gymnastes d’innombrables essais et des réglages minutieux pour ajuster la hauteur de la plate-forme d’où il s’élance, l’écart idéal entre les trois trapèzes et une chronologie exacte pour l’envoi des trapèzes du père vers son fils. Très entraîné, Jules exécute divers sauts dans les airs en « volant » littéralement d’un trapèze à un autre, ou plutôt, ce qui renforce la difficulté, de la barre du premier trapèze à un dispositif d’anneaux, puis au troisième agrès. Pour la protection du voltigeur et la réception finale, une chute spectaculaire en saut périlleux arrière, un plancher volant, matelassé, est construit au-dessus de la piste du cirque ou la scène du théâtre qui reçoit les Léotard. La nouveauté de l’attraction, son audace, la promesse de sensation due à la lourdeur même de l’installation, jointes à l’avantageuse musculature du trapéziste, assurent à jules Léotard un succès foudroyant.
Avant la première démonstration publique, il faut aux deux gymnastes d’innombrables essais et des réglages minutieux pour ajuster la hauteur de la plate-forme d’où il s’élance, l’écart idéal entre les trois trapèzes et une chronologie exacte pour l’envoi des trapèzes du père vers son fils. Très entraîné, Jules exécute divers sauts dans les airs en « volant » littéralement d’un trapèze à un autre, ou plutôt, ce qui renforce la difficulté, de la barre du premier trapèze à un dispositif d’anneaux, puis au troisième agrès. Pour la protection du voltigeur et la réception finale, une chute spectaculaire en saut périlleux arrière, un plancher volant, matelassé, est construit au-dessus de la piste du cirque ou la scène du théâtre qui reçoit les Léotard. La nouveauté de l’attraction, son audace, la promesse de sensation due à la lourdeur même de l’installation, jointes à l’avantageuse musculature du trapéziste, assurent à jules Léotard un succès foudroyant.
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BnF, Éditions multimédias, 2021