« The Hero of Niagara », funambule à bicyclette
Imprimerie Weiner (Londres), vers 1890
Lithographie en couleur, 130 x 90 cm
BnF, département des Estampes et de la photographie, ENT DN-1 (WEINER/1)-ROUL
© Bibliothèque nationale de France
Sur l’affiche ci-dessus, ne figure pas le nom du cycliste sur corde à grande hauteur. Pour tout le monde, la mention au « Héros du Niagara » désigne le funambule français Blondin – Jean-François Gravelet, 1824-1897 – qui traverse les fameuses gorges à 300 reprises à partir de juin 1859. Le Français est formé, très jeune, par le Belge François-Joseph Erasmus, dit France Blondin (1775-1847), qui se présente comme « Le premier sauteur de France » et l’autorise à emprunter son surnom de Blondin.
C’est à Londres que Charles ou Emile Blondin, suivant les époques, termine sa carrière, attendu et fêté par le public de l’impressionnant Crystal Palace. Imprimée à Londres, l’affiche ci-dessus annonce sans doute l’une des dernières apparitions du funambule. On peut voir à l’arrière plan une scène de collation sur la corde. Assis tranquillement sur une chaise devant une table dressée, il déguste la fameuse omelette qu’il aura confectionnée auparavant sur un petit réchaud portable. Mais l’innovation ici est l’utilisation d’un engin moderne : la bicyclette. La sienne est dessinée comme une Michaudière (commercialisée en 1865), dont la partie haute du cadre est incurvée, mais elle comprend aussi une chaîne pour entraîner les pédales, ajout plus tardif dû à Lawson en 1879. Sans être nommé, Blondin est reconnaissable à sa silhouette trapue qui contraste avec son aura de héros, sa barbiche blonde, sa casaque rouge et son chef emplumé.
Ce dernier autorisera de son vivant un funambule espagnol à utiliser aussi le nom de scène de Blondin. Ce sera Arsens Blondin, qui ne se confrontera pas aux mêmes gouffres mais se fera connaître par sa traversée de la Seine en 1882. Tandis qu’au même moment, l’écuyer italien Corradini baptise son cheval funambule… Blondin.
Voir aussi :
- Le funambule Blondin à Shoredich par Gustave Doré, 1872.
- Blondin - Galop, partition pour piano en Hommage au Héros du Niagara par J. Delafosse, 1877.
- Affiche d’Arsens Blondin pour l’Exposition de sauvetage au Palais des machines.
Sources :
- Recueil d’articles sur Blondin.
- Jean-Philippe Van Aelbrouck, Dictionnaire des danseurs, chorégraphes et maîtres de danse à Bruxelles de 1600 à 1830, préface de Bernard Foccroule, Liège, Ed. Pierre Mardaga, 1994, p. 79.
C’est à Londres que Charles ou Emile Blondin, suivant les époques, termine sa carrière, attendu et fêté par le public de l’impressionnant Crystal Palace. Imprimée à Londres, l’affiche ci-dessus annonce sans doute l’une des dernières apparitions du funambule. On peut voir à l’arrière plan une scène de collation sur la corde. Assis tranquillement sur une chaise devant une table dressée, il déguste la fameuse omelette qu’il aura confectionnée auparavant sur un petit réchaud portable. Mais l’innovation ici est l’utilisation d’un engin moderne : la bicyclette. La sienne est dessinée comme une Michaudière (commercialisée en 1865), dont la partie haute du cadre est incurvée, mais elle comprend aussi une chaîne pour entraîner les pédales, ajout plus tardif dû à Lawson en 1879. Sans être nommé, Blondin est reconnaissable à sa silhouette trapue qui contraste avec son aura de héros, sa barbiche blonde, sa casaque rouge et son chef emplumé.
Ce dernier autorisera de son vivant un funambule espagnol à utiliser aussi le nom de scène de Blondin. Ce sera Arsens Blondin, qui ne se confrontera pas aux mêmes gouffres mais se fera connaître par sa traversée de la Seine en 1882. Tandis qu’au même moment, l’écuyer italien Corradini baptise son cheval funambule… Blondin.
Voir aussi :
- Le funambule Blondin à Shoredich par Gustave Doré, 1872.
- Blondin - Galop, partition pour piano en Hommage au Héros du Niagara par J. Delafosse, 1877.
- Affiche d’Arsens Blondin pour l’Exposition de sauvetage au Palais des machines.
Sources :
- Recueil d’articles sur Blondin.
- Jean-Philippe Van Aelbrouck, Dictionnaire des danseurs, chorégraphes et maîtres de danse à Bruxelles de 1600 à 1830, préface de Bernard Foccroule, Liège, Ed. Pierre Mardaga, 1994, p. 79.
Images liées
BnF, Éditions multimédias, 2021