Arsens Blondin. Le Héros de la Seine
Débuts au Cirque d’Hiver
Affiches américaines, ateliers Charles Lévy (Paris), 1885
Lithographie en couleur, 20 x 55 cm (avec bandeau)
BnF, département des Estampes et de la photographie, ENT NA-1-FT6
© Bibliothèque nationale de France
Depuis la traversée de la Seine qui le fit connaître, le funambule Arsens Blondin, annoncé dans la communication du Cirque d’Hiver de Paris en 1885, doit réduire ses prétentions à l’exploit, bridé par la hauteur de l’établissement. Il se donne le titre de « Chevalier », mentionné en haut du médaillon qui le représente, titre que portait déjà vingt ans plus tôt son prédécesseur… Blondin.
En se baptisant lui-même Blondin et qui plus est, le « Héros de la Seine », le funambule espagnol Arsens Blondin ne cache pas une référence, faite d’admiration, au funambule français Blondin, appelé « le Héros du Niagara » pour avoir traversé près de 300 fois les célèbres chutes sur sa corde, en 1859. Jean-François Gravelet (1824-1897), le véritable Blondin, avait été autorisé lui-même à porter ce nom d’emprunt par celui qui l’a formé, très jeune, au métier de funambule, son « père d’élève » qui faisait tourner dans les foires son « Arène Blondin ».
C’est le dimanche 24 septembre 1882 qu’Arsens Blondin marche au-dessus de la Seine sur son câble tendu entre le Cours de la Reine et le quai d’Orsay, renouvelant 70 ans plus tard, la prouesse que Mme Saqui avait réalisée à la hauteur du Pont-Royal pour les Fêtes de l’Empereur, un 15 août.
Sources :
- Adrian, Le sens de l’équilibre, Éditions Paul Adrian, collection L’Encyclopédie du Cirque n°7, 1993, p. 74 et 84 à 88.
- Recueil d’articles sur Blondin.
En se baptisant lui-même Blondin et qui plus est, le « Héros de la Seine », le funambule espagnol Arsens Blondin ne cache pas une référence, faite d’admiration, au funambule français Blondin, appelé « le Héros du Niagara » pour avoir traversé près de 300 fois les célèbres chutes sur sa corde, en 1859. Jean-François Gravelet (1824-1897), le véritable Blondin, avait été autorisé lui-même à porter ce nom d’emprunt par celui qui l’a formé, très jeune, au métier de funambule, son « père d’élève » qui faisait tourner dans les foires son « Arène Blondin ».
C’est le dimanche 24 septembre 1882 qu’Arsens Blondin marche au-dessus de la Seine sur son câble tendu entre le Cours de la Reine et le quai d’Orsay, renouvelant 70 ans plus tard, la prouesse que Mme Saqui avait réalisée à la hauteur du Pont-Royal pour les Fêtes de l’Empereur, un 15 août.
Sources :
- Adrian, Le sens de l’équilibre, Éditions Paul Adrian, collection L’Encyclopédie du Cirque n°7, 1993, p. 74 et 84 à 88.
- Recueil d’articles sur Blondin.
Images liées
BnF, Éditions multimédias, 2021