Platon, Timée
« Le dieu a tourné le monde en forme de sphère »
Manuscrit copié à Constantinople, vers 850-875.
BnF, département des manuscrits, Grec 1807 f. 120
© Bibliothèque nationale de France
Ce manuscrit est le plus ancien manuscrit de Platon conservé. Il date du troisième quart du IXe siècle et contient la seconde moitié des dialogues platoniciens dans l'ordre de l'édition antique telle qu'elle a été établie au Ier siècle de notre ère.
Écrit vers 360 av. J.-C., le Timée est un des derniers dialogues de Platon. Portant « sur la nature » comme l'indique le sous-titre antique (mais non authentique) du dialogue, le Timée traite surtout de cosmologie ou si l'on veut de la « création » du monde et de sa configuration expliquée pour l'essentiel par le recours à des figures géométriques. Seul dialogue « physique » de Platon, mais d'interprétation difficile, le Timée a connu un succès important pendant tout le Moyen Âge.
Sur ce feuillet, on peut lire cette citation : « … le dieu a tourné le monde en forme de sphère, dont les extrémités sont partout à égale distance du centre, cette forme circulaire étant la plus parfaite de toutes et la plus semblable à elle-même. » (première colonne lignes 9-10). Cette thèse s'illustre au Moyen Âge par un Dieu géomètre, muni d'un compas, qui ordonne la création du monde.
Écrit vers 360 av. J.-C., le Timée est un des derniers dialogues de Platon. Portant « sur la nature » comme l'indique le sous-titre antique (mais non authentique) du dialogue, le Timée traite surtout de cosmologie ou si l'on veut de la « création » du monde et de sa configuration expliquée pour l'essentiel par le recours à des figures géométriques. Seul dialogue « physique » de Platon, mais d'interprétation difficile, le Timée a connu un succès important pendant tout le Moyen Âge.
Sur ce feuillet, on peut lire cette citation : « … le dieu a tourné le monde en forme de sphère, dont les extrémités sont partout à égale distance du centre, cette forme circulaire étant la plus parfaite de toutes et la plus semblable à elle-même. » (première colonne lignes 9-10). Cette thèse s'illustre au Moyen Âge par un Dieu géomètre, muni d'un compas, qui ordonne la création du monde.
© Bibliothèque nationale de France