Le Modern’ Cirque Lambert et ses roulottes, vu de l’arrière
Fête du Lion de Belfort place Denfert-Rochereau, 1920
Photographie de presse de l’agence Rol (Paris), réf. 61349
Tirage positif d’après un négatif sur verre, 13 x 18 cm
BnF, département des Estampes et de la photographie, EI-13 (736)
© Bibliothèque nationale de France
Érigé en 1879 à Paris par le sculpteur Auguste Bartholdi au centre de la Place Denfert-Rochereau, l’ancienne place d’Enfer, le Lion de Belfort est une réduction en cuivre repoussé de l’original creusé dans la roche de grès rouge au-dessus de la ville de Belfort. Le monument célèbre l’action valeureuse du colonel Denfert-Rochereau dans le conflit franco-prussien de 1870-1871. Pour le façonner, l’artiste aurait pris pour modèle le lion Brutus du dompteur Pezon. Mais sa réalisation la plus célèbre est la gigantesque Statue de la Liberté qui accueille les voyageurs à l’entrée de la baie de New York.
À la fin du XIXe siècle, une fête foraine s’installe dans le vaste espace clos d’un côté par les pavillons d’octroi créés à l’ancienne Barrière d’Enfer par l’architecte Ledoux. Interrompue comme les autres foires pendant la Première guerre mondiale, la Fête du Lion de Belfort reprend ensuite tous les ans. Réunissant des attractions nouvelles, elle perpétue toutefois la tradition des cirques forains, dont les trains de voitures sont toujours tirés par des poneys ou des chevaux et qui présentent un enchaînement de spectacles courts annoncés par une parade en façade. Ainsi les familles Lambert, Robba, Fanni, Zanfretta ou Cordioux plantaient déjà autour de 1840 dans les grandes foires des villes de province ou de Paris de petits chapiteaux-parapluie à un seul mât, abandonnés au XXe siècle pour un montage à deux ou quatre mâts.
À la fin du XIXe siècle, une fête foraine s’installe dans le vaste espace clos d’un côté par les pavillons d’octroi créés à l’ancienne Barrière d’Enfer par l’architecte Ledoux. Interrompue comme les autres foires pendant la Première guerre mondiale, la Fête du Lion de Belfort reprend ensuite tous les ans. Réunissant des attractions nouvelles, elle perpétue toutefois la tradition des cirques forains, dont les trains de voitures sont toujours tirés par des poneys ou des chevaux et qui présentent un enchaînement de spectacles courts annoncés par une parade en façade. Ainsi les familles Lambert, Robba, Fanni, Zanfretta ou Cordioux plantaient déjà autour de 1840 dans les grandes foires des villes de province ou de Paris de petits chapiteaux-parapluie à un seul mât, abandonnés au XXe siècle pour un montage à deux ou quatre mâts.
Images liées
BnF, Éditions multimédias, 2021