Théâtre National Ambulant Gémier
Tournée de l’été 1911, sous chapiteau. Vue intérieure
Photographie de presse de l’agence Rol (Paris), réf. 15062
Tirage positif d’après un négatif sur verre, 13 x 18 cm
BnF, département des Estampes et de la photographie, EI-13 (99)
© Bibliothèque nationale de France
Présenter à un public le plus large possible un théâtre de qualité et accessible, dans une salle confortable, est l’objectif que s’est fixé Firmin Gémier (1869-1933), acteur, metteur en scène, directeur du Théâtre Antoine et fondateur du premier Théâtre National Populaire. Il joue la carte du théâtre voyageur, sous tente comme le cirque, et conçoit le Théâtre National Ambulant auquel il donne son nom.
Sous un chapiteau de toile de 52 sur 24 m, il délimite avec une équipe d’ingénieurs, les frères Foebvre-Moreau, les espaces traditionnels d’un théâtre moderne : une salle tendue de tissu rouge, coiffée d’un velum fleuri à dominante orange, d’une jauge d’environ 1 650 sièges recouverts de tapisserie claire, une scène d’une ouverture de 7 m, profonde de 10 et ses coulisses. Les décors, créés par Emile Bertin, sont peints sur une toile longue de 60 m, enroulée sur deux bobines placées de chaque côté du plateau. Selon que l’on prévoit de jouer Le Sous-marin L’Hirondelle, Le Barbier de Séville, Les Gaîtés de l’Escadron, Papillon dit Lyonnais le juste, Le Malade Imaginaire ou Anna Karenine, toutes pièces au répertoire de la tournée de l’été 1911, on déroule la toile de manière à placer en fond de scène le décor correspondant.
L’expérience est reconduite en 1912, toujours avec la troupe du Théâtre Antoine, et avec une infrastructure plus légère, en bois, incluant une salle de 2 000 places pour répondre à l’engouement suscité par la formule.
Sources :
- Le Temps du 9 juillet 1911, p. 4.
- Paris-Midi du 9 juillet 1911, p. 2.
Sous un chapiteau de toile de 52 sur 24 m, il délimite avec une équipe d’ingénieurs, les frères Foebvre-Moreau, les espaces traditionnels d’un théâtre moderne : une salle tendue de tissu rouge, coiffée d’un velum fleuri à dominante orange, d’une jauge d’environ 1 650 sièges recouverts de tapisserie claire, une scène d’une ouverture de 7 m, profonde de 10 et ses coulisses. Les décors, créés par Emile Bertin, sont peints sur une toile longue de 60 m, enroulée sur deux bobines placées de chaque côté du plateau. Selon que l’on prévoit de jouer Le Sous-marin L’Hirondelle, Le Barbier de Séville, Les Gaîtés de l’Escadron, Papillon dit Lyonnais le juste, Le Malade Imaginaire ou Anna Karenine, toutes pièces au répertoire de la tournée de l’été 1911, on déroule la toile de manière à placer en fond de scène le décor correspondant.
L’expérience est reconduite en 1912, toujours avec la troupe du Théâtre Antoine, et avec une infrastructure plus légère, en bois, incluant une salle de 2 000 places pour répondre à l’engouement suscité par la formule.
Sources :
- Le Temps du 9 juillet 1911, p. 4.
- Paris-Midi du 9 juillet 1911, p. 2.
Images liées
BnF, Éditions multimédias, 2021