La figure de la Couronne Boréale telle qu’on la représente sur un globe céleste et telle qu’on l’aperçoit dans le ciel
ʿAbd al-Raḥmān ibn ʿUmar al-Ṣūfī, Kitāb ṣuwar al-kawākib al-ṯābita (Livre des étoiles fixes)
Samarcande, vers 1430-1440
Papier, 247 feuillets, 24,5 x 18,5 cm
BnF, département des Manuscrits, Arabe 5036, f. 45
© Bibliothèque nationale de France
La Couronne Boréale, l’une des vingt et une constellations de l’hémisphère boréal, est représentée à droite telle qu’on la figure sur un globe céleste et à gauche telle qu’on la voit dans le ciel. Elle se compose de sept étoiles internes. Elle est le pendant septentrional de la Couronne Australe.
Selon la mythologie grecque, elle représenterait la couronne offerte à Ariane lors de son mariage avec Dionysos.
La peinture de la constellation s’éloigne de la tradition iconographique gréco-romaine : à la place de la couronne somptueuse, figure une coupe. Ceci illustre sans doute l’autre nom qui lui est donné « l’Ecuelle du Pauvre ». La coupe, à décor bleu blanc, montre l’influence dominante des porcelaines chinoises dont de nombreuses pièces circulaient au XVe siècle dans les cours princières par l’intermédiaire d’ambassades régulières. Beaucoup de céramiques les imitant étaient fabriquées à Samarcande.
Selon la mythologie grecque, elle représenterait la couronne offerte à Ariane lors de son mariage avec Dionysos.
La peinture de la constellation s’éloigne de la tradition iconographique gréco-romaine : à la place de la couronne somptueuse, figure une coupe. Ceci illustre sans doute l’autre nom qui lui est donné « l’Ecuelle du Pauvre ». La coupe, à décor bleu blanc, montre l’influence dominante des porcelaines chinoises dont de nombreuses pièces circulaient au XVe siècle dans les cours princières par l’intermédiaire d’ambassades régulières. Beaucoup de céramiques les imitant étaient fabriquées à Samarcande.
© Bibliothèque nationale de France