La figure d’Hercule telle qu’on la représente sur un globe céleste et telle qu’on l’aperçoit dans le ciel
ʿAbd al-Raḥmān ibn ʿUmar al-Ṣūfī, Kitāb ṣuwar al-kawākib al-ṯābita (Livre des étoiles fixes)
Samarcande, vers 1430-1440
Papier, 247 feuillets, 24,5 x 18,5 cm
BnF, département des Manuscrits, Arabe 5036, f. 50v-51
© Bibliothèque nationale de France
Hercule, l’une des vingt et une constellations de l’hémisphère boréale, est représenté en miroir sur la double page tel qu’on le figure sur un globe céleste et comme on l’aperçoit dans le ciel. Il se compose de vingt-huit étoiles internes (vingt-neuf sur la peinture) et une externe.
La constellation porte le nom romain du héros grec Héraclès. Sa forme rappelle celle d’un homme couché ou à genoux d’où son appellation originelle « L’Agenouillé ». Elle se présente sous l’apparence d’un moissonneur tendant la main droite et tenant dans la gauche une faucille. L’homme est vêtu d’un pantalon court et fin, d’une tunique à basques et d’un turban peints dans un lavis de couleurs. Contrairement à l’iconographie gréco-romaine où le héros semble ployer sous l’effort, il ne fléchit ici qu’un seul genou.
La constellation porte le nom romain du héros grec Héraclès. Sa forme rappelle celle d’un homme couché ou à genoux d’où son appellation originelle « L’Agenouillé ». Elle se présente sous l’apparence d’un moissonneur tendant la main droite et tenant dans la gauche une faucille. L’homme est vêtu d’un pantalon court et fin, d’une tunique à basques et d’un turban peints dans un lavis de couleurs. Contrairement à l’iconographie gréco-romaine où le héros semble ployer sous l’effort, il ne fléchit ici qu’un seul genou.
© Bibliothèque nationale de France