La figure de Pégase telle qu’on la représente sur un globe céleste
ʿAbd al-Raḥmān ibn ʿUmar al-Ṣūfī, Kitāb ṣuwar al-kawākib al-ṯābita (Livre des étoiles fixes)
Samarcande, vers 1430-1440
Papier, 247 feuillets, 24,5 x 18,5 cm
BnF, département des Manuscrits, Arabe 5036, f. 92v-93
© Bibliothèque nationale de France
Pégase, l’une des vingt et une constellations de l’hémisphère boréal, est représenté tel qu’onle figure sur un globe céleste. Il se compose de vingt étoiles internes.
Dans la mythologie grecque, la constellation est rattachée à la légende d'Andromède. C’est du sang de la Méduse décapitée par Thésée que surgit Pégase, le cheval ailé. Enfourchant la monture, le héros délivre ensuite Andromède du rocher où elle était attachée.
Pégase porte en arabe le nom de « Grand Cheval ». Seule la moitié du corps est peinte : la tête, les jambes de devant, le poitrail jusqu’en bas du dos. La représentation de la constellation a été peu modifiée depuis l’époque gréco-romaine mais l’inspiration chinoise est perceptible dans quelques détails. L’œil du cheval est souligné par de petites flammes bleues et le même motif se retrouve en orangé sur la base de l’aile. Le trait noir qui dessine souplement le contour de l‘animal évoque aussi la peinture à l’encre de Chine.
Dans la mythologie grecque, la constellation est rattachée à la légende d'Andromède. C’est du sang de la Méduse décapitée par Thésée que surgit Pégase, le cheval ailé. Enfourchant la monture, le héros délivre ensuite Andromède du rocher où elle était attachée.
Pégase porte en arabe le nom de « Grand Cheval ». Seule la moitié du corps est peinte : la tête, les jambes de devant, le poitrail jusqu’en bas du dos. La représentation de la constellation a été peu modifiée depuis l’époque gréco-romaine mais l’inspiration chinoise est perceptible dans quelques détails. L’œil du cheval est souligné par de petites flammes bleues et le même motif se retrouve en orangé sur la base de l’aile. Le trait noir qui dessine souplement le contour de l‘animal évoque aussi la peinture à l’encre de Chine.
© Bibliothèque nationale de France