La figure du Taureau telle qu’on l’aperçoit dans le ciel
ʿAbd al-Raḥmān ibn ʿUmar al-Ṣūfī, Kitāb ṣuwar al-kawākib al-ṯābita (Livre des étoiles fixes)
Samarcande, vers 1430-1440
Papier, 247 feuillets, 24,5 x 18,5 cm
BnF, département des Manuscrits, Arabe 5036, f. 118v
© Bibliothèque nationale de France
Parmi les quarante-huit constellations décrites par al- Ṣūfī, figurent les douze signes du Zodiaque. La seconde constellation zodiacale est celle du Taureau. Elle est représentée telle qu’on peut l’apercevoir dans le ciel. Elle comporte trente-deux étoiles internes peintes en doré et onze externes en rouge.
Le Taureau est l’une des plus anciennes constellations du ciel. Elle désignait pour les Sumériens, le Taureau céleste de l'épopée de Gilgamesh. Reprise par les Grecs puis par les Romains, cette figure a traversé les millénaires jusqu'à nous.
La figure s’écarte peu de la tradition iconographique antérieure. Le corps est dessiné de profil mais la tête, vue de trois-quarts, est dotée de deux longues cornes bleues recourbées l’une vers l’autre. Il porte une bosse dorsale comme le zébu et est amputé de sa croupe et de ses jambes. Son pelage est tacheté de noir.
Le Taureau est l’une des plus anciennes constellations du ciel. Elle désignait pour les Sumériens, le Taureau céleste de l'épopée de Gilgamesh. Reprise par les Grecs puis par les Romains, cette figure a traversé les millénaires jusqu'à nous.
La figure s’écarte peu de la tradition iconographique antérieure. Le corps est dessiné de profil mais la tête, vue de trois-quarts, est dotée de deux longues cornes bleues recourbées l’une vers l’autre. Il porte une bosse dorsale comme le zébu et est amputé de sa croupe et de ses jambes. Son pelage est tacheté de noir.
© Bibliothèque nationale de France