La figure de la Vierge telle qu’on la représente sur un globe céleste
ʿAbd al-Raḥmān ibn ʿUmar al-Ṣūfī, Kitāb ṣuwar al-kawākib al-ṯābita (Livre des étoiles fixes)
Samarcande, vers 1430-1440
Papier, 247 feuillets, 24,5 x 18,5 cm
BnF, département des Manuscrits, Arabe 5036, f. 143v-144
© Bibliothèque nationale de France
Parmi les quarante-huit constellations décrites par al-Ṣūfī, figurent les douze signes du Zodiaque. La sixième constellation zodiacale est celle de la Vierge. Elle est telle qu’on la figure sur un globe céleste. Elle comporte vingt-six étoiles internes peintes en doré et six externes en rouge.
La Vierge est l’une des constellations les plus anciennes du Zodiaque mais le personnage qu’elle représente originellement n’est pas connu et presque toutes les grandes déesses de l’Antiquité y furent liées. Une légende grecque l’identifie à la déesse de la Justice, Astrée, qui aurait quitté la Terre par dégoût de la grossièreté des hommes. Selon une autre, elle figurerait Déméter, déesse des moissons, avec son épi de blé.
Dans les manuscrits d’al-Şūfī, la représentation de la Vierge suit deux modèles. Dans le premier, inspiré de la tradition antique, elle porte des ailes mais pas dans le second. Dans les deux cas, elle diverge de l’archétype grec par l’absence d’épi.
La Vierge est vêtue ici d’une longue robe boutonnée. Les manches courtes laissent entrevoir une chemise gris clair. Le bord de ses longues ailes bleues et roses, plaquées le long du corps, est souligné d’une dentelure plus foncée rehaussée de rouge. En arabe, elle porte le double nom de « Vierge » et d’ « épi ».
La Vierge est l’une des constellations les plus anciennes du Zodiaque mais le personnage qu’elle représente originellement n’est pas connu et presque toutes les grandes déesses de l’Antiquité y furent liées. Une légende grecque l’identifie à la déesse de la Justice, Astrée, qui aurait quitté la Terre par dégoût de la grossièreté des hommes. Selon une autre, elle figurerait Déméter, déesse des moissons, avec son épi de blé.
Dans les manuscrits d’al-Şūfī, la représentation de la Vierge suit deux modèles. Dans le premier, inspiré de la tradition antique, elle porte des ailes mais pas dans le second. Dans les deux cas, elle diverge de l’archétype grec par l’absence d’épi.
La Vierge est vêtue ici d’une longue robe boutonnée. Les manches courtes laissent entrevoir une chemise gris clair. Le bord de ses longues ailes bleues et roses, plaquées le long du corps, est souligné d’une dentelure plus foncée rehaussée de rouge. En arabe, elle porte le double nom de « Vierge » et d’ « épi ».
© Bibliothèque nationale de France