La figure des Poissons telle qu’on la représente sur un globe céleste et telle qu’on l’aperçoit dans le ciel
ʿAbd al-Raḥmān ibn ʿUmar al-Ṣūfī, Kitāb ṣuwar al-kawākib al-ṯābita (Livre des étoiles fixes)
Samarcande, vers 1430-1440
Papier, 247 feuillets, 24,5 x 18,5 cm
BnF, département des Manuscrits, Arabe 5036, f. 181v-182
© Bibliothèque nationale de France
Parmi les quarante-huit constellations décrites par al-Ṣūfī, figurent les douze signes du Zodiaque. La douzième et dernière constellation zodiacale est celle des Poissons. Elle est représentée sur le double feuillet de manière inversée telle qu’on la figure sur un globe céleste (à droite) et comme on peut l’apercevoir dans le ciel (à gauche). Elle comporte trente-quatre étoiles internes peintes en doré et quatre externes en rouge.
La constellation des Poissons est l’une des plus anciennes. Elle remonte vraisemblablement aux Babyloniens qui la décrivaient comme composée de deux poissons poussant un œuf géant d’où naquit la déesse de l’amour. Pour les Grecs, les poissons seraient Aphrodite et son fils Eros qui, lors de la guerre opposant les Dieux aux Titans, trouvèrent leur salut en se métamorphosant en poissons. Ils auraient relié leurs queues avec de la corde afin de ne pas se séparer..
La constellation est représentée par deux poissons dont les queues sont attachées l’une à l’autre par un ruban bleu orné de motifs ondulés figurant l’eau. Les poissons sont peints de manière réaliste, leurs corps gris sombre recouverts d’écailles, leurs nageoires et leurs ouïes finement dessinés.
La constellation des Poissons est l’une des plus anciennes. Elle remonte vraisemblablement aux Babyloniens qui la décrivaient comme composée de deux poissons poussant un œuf géant d’où naquit la déesse de l’amour. Pour les Grecs, les poissons seraient Aphrodite et son fils Eros qui, lors de la guerre opposant les Dieux aux Titans, trouvèrent leur salut en se métamorphosant en poissons. Ils auraient relié leurs queues avec de la corde afin de ne pas se séparer..
La constellation est représentée par deux poissons dont les queues sont attachées l’une à l’autre par un ruban bleu orné de motifs ondulés figurant l’eau. Les poissons sont peints de manière réaliste, leurs corps gris sombre recouverts d’écailles, leurs nageoires et leurs ouïes finement dessinés.
© Bibliothèque nationale de France