La figure du Grand Chien telle qu’on la représente sur un globe céleste et telle qu’on l’aperçoit dans le ciel
ʿAbd al-Raḥmān ibn ʿUmar al-Ṣūfī, Kitāb ṣuwar al-kawākib al-ṯābita (Livre des étoiles fixes)
Samarcande, vers 1430-1440
Papier, 247 feuillets, 24,5 x 18,5 cm
BnF, département des Manuscrits, Arabe 5036, f. 207v
© Bibliothèque nationale de France
Le Grand Chien, l’une des quinze constellations de l’hémisphère austral, est représenté sur la même page de manière inversée, tel qu’on le figure sur un globe céleste puis comme on l’aperçoit dans le ciel. Dix-huit étoiles internes qui forment la constellation sont peintes en or tandis qu’onze externes apparaissent en rouge.
Plusieurs légendes grecques se rapportent à cette constellation. Il pourrait s’agir, entre autres, d’Argos, le chien d'Ulysse qui attendit vingt ans son maître parti à la guerre de Troie, ou bien encore du chien de chasse d'Orion, pourchassant le Lièvre.
Comme sa voisine le Petit Chien (non reproduit), la représentation de cette constellation issue de l’iconographie gréco-romaine, a subi peu de modifications. L’animal, museau allongé et queue en l’air, est finement dessiné à l’encre noire et délicatement rehaussé de gris. Sa tête allongée évoque le lévrier.
Plusieurs légendes grecques se rapportent à cette constellation. Il pourrait s’agir, entre autres, d’Argos, le chien d'Ulysse qui attendit vingt ans son maître parti à la guerre de Troie, ou bien encore du chien de chasse d'Orion, pourchassant le Lièvre.
Comme sa voisine le Petit Chien (non reproduit), la représentation de cette constellation issue de l’iconographie gréco-romaine, a subi peu de modifications. L’animal, museau allongé et queue en l’air, est finement dessiné à l’encre noire et délicatement rehaussé de gris. Sa tête allongée évoque le lévrier.
© Bibliothèque nationale de France