Nicole Oresme, traducteur d’Aristote, à sa table de travail, avec une sphère armillaire au premier plan
Nicole Oresme, Traité de la sphère ; Aristote, De caelo et de mundo , traduction française par Nicole Oresme
Vers 1410
Manuscrit sur velin
BnF, Manuscrits, Français 565, f. 1
© Bibliothèque nationale de France
Redécouverte en Occident au XIIe siècle à partir de traductions arabo-latines, l’œuvre d’Aristote, considérable et diverse par les thèmes abordés (physique, métaphysique, rhétorique, cosmologie, etc.), est commentée dans les universités médiévales et conciliée avec les principes du christianisme par Albert Le Grand (1193-1280) et Thomas d’Aquin (1225-1274).
Dans le De Caelo et de mundo ici traduit en français et complété d’un traité de la sphère par Nicole Oresme (1320-1382), conseiller du roi Charles V, Aristote expose les principes de sa cosmologie, qui affirme la sphéricité de tous les astres, y compris la Terre, et distingue le monde supralunaire, habité de corps célestes parfaits animés de mouvements immuables et le monde infralunaire (la Lune et la Terre), formé des 4 éléments (terre, eau, air et feu) et assujetti au changement et à la corruption.
Dans le De Caelo et de mundo ici traduit en français et complété d’un traité de la sphère par Nicole Oresme (1320-1382), conseiller du roi Charles V, Aristote expose les principes de sa cosmologie, qui affirme la sphéricité de tous les astres, y compris la Terre, et distingue le monde supralunaire, habité de corps célestes parfaits animés de mouvements immuables et le monde infralunaire (la Lune et la Terre), formé des 4 éléments (terre, eau, air et feu) et assujetti au changement et à la corruption.
© Bibliothèque nationale de France