La Terre au centre des sphères de l'univers
Gossuin de Metz, L'Image du monde
Copie du XIIIe siècle
Manuscrit sur parchemin, 208 feuillets, 180 × 115 mm
BnF, département des Manuscrits, Français 14964, f. 117
© Bibliothèque nationale de France
Au Moyen Âge, les conceptions antiques sont réinterprétées selon les croyences chrétiennes : Le Démiurge est identifié au Dieu créateur, gouvernant l’ensemble de la « machine du monde », constituée selon le modèle antique de sphères emboîtées les unes dans les autres, et centrées sur une Terre ronde, immobile, formée des quatre éléments (terre, eau, air et feu).
Cette enluminure clôt l’Image du monde de Gossuin de Metz, un ouvrage de vulgarisation rédigée en français au XIIIe siècle. Elle offre une image synthétique de la Création : au centre, la Terre – lieu le plus bas de l'univers où s'ouvre la gueule de l'enfer (inferius) – entourée des quatre éléments qui constituent le monde sublunaire voué au changement et à la corruption. Au-dessus, d'azur, le monde éthéré et immuable des orbes planétaires et du firmament, clos par l'empyrée, séjour du Créateur, des anges et des bienheureux. L’ensemble est dominé par la figure protectrice du Christ en majesté bénissant le monde.
Cette enluminure clôt l’Image du monde de Gossuin de Metz, un ouvrage de vulgarisation rédigée en français au XIIIe siècle. Elle offre une image synthétique de la Création : au centre, la Terre – lieu le plus bas de l'univers où s'ouvre la gueule de l'enfer (inferius) – entourée des quatre éléments qui constituent le monde sublunaire voué au changement et à la corruption. Au-dessus, d'azur, le monde éthéré et immuable des orbes planétaires et du firmament, clos par l'empyrée, séjour du Créateur, des anges et des bienheureux. L’ensemble est dominé par la figure protectrice du Christ en majesté bénissant le monde.
© Bibliothèque nationale de France