La constellation d’Andromède
Les signes du ciel (De signis coeli)
Bède le Vénèrable (pseudo), Fleury, deuxième quart du Xe siècle
Manuscrit sur parchemin
BnF, département des Manuscrits, MSS, Latin 5543 f.163
© Bibliothèque nationale de France
Toutes les listes de constellations découlent en Occident jusqu’au XIIe siècle du poème didactique Les Phénomènes du grec Aratos de Soles, dont les traductions latines se diffusèrent dans l’Europe chrétienne à partir du VIIIe siècle. Ces versions latines décrivaient les 48 constellations antiques, en localisant les étoiles dans la tête, l’épaule, la jambe, etc. de la figure, et présentaient souvent les mythes et divinités grecs qui leur étaient associés. Certains manuscrits étaient illustrés des dessins des constellations tels ce De signis coeli copié dans le monastère de Fleury au Xe siècle. La constellation Andromède, représentée enchaînée, est l’épouse du héros Persée dont les exploits étaient parmi les plus célèbres de la mythologie antique.
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