Globe céleste mécanique
Johann Reinhold (1550-1596), Augsburg, 1588.
Acier, bois, laiton, verre, D. 34 ; H. 47 cm.
Paris, Musée des arts et métiers – Cnam, inv. 07491-0000
© Musée des Arts et Métiers-Cnam, Paris / Photo Sylvain Pelly
Ce chef d’œuvre de mécanique horlogère et de ciselure de la Renaissance allemande a été réalisé en 1588 par le maître horloger Johann Reinhold d’Augsburg. Il donne à voir l’évolution de la position de la voûte céleste, du Soleil et de la Lune en fonction de la date du calendrier. Modèle de l’univers, il permettait de prédire les mouvements des corps célestes dans le temps et réciproquement d’indiquer la date, le jour et l’heure, en fonction de la position des étoiles.
La sphère céleste est portée par quatre pieds entre lesquels se trouvent un petit globe terrestre, une boussole et quatre cadrans solaires, chacun muni d’un style vertical. Les cadrans portent les latitudes de 42, 45, 48 et 51 degrés et les noms d’une série de villes possédant ces latitudes.
La sphère céleste porte les indications des étoiles et des constellations. L’équateur, les tropiques, les cercles polaires sont gravés, ainsi que les 12 méridiens de l’écliptique qui délimitent les 12 signes du zodiaque. Le globe céleste fait un tour en un jour sidéral à l’aide d’un mécanisme d’horlogerie logé dans la sphère et orienté suivant l’axe polaire.
Un grand cercle en acier bleui tourne autour de l’axe du monde et représente la révolution moyenne diurne de la lune autour de la Terre (24h 50 min 28 sec) permettant de lire directement sur la sphère la position de la lune. Un second cercle tourne autour de l’axe du monde en un jour moyen simulant le mouvement apparent du Soleil par rapport aux étoiles fixes.
Sur la partie fixe, un calendrier indique les événements variables du calendrier chrétien pour les années entre 1588 à 1679 selon le calendrier grégorien consécutif à la réforme entrée en vigueur en 1582.
Instrument scientifique qui pouvait émerveiller les contemporains, la sphère mouvante était aussi objet d’apparat, chef d’œuvre décoratif, que seules les plus hautes fortunes princières ou royales pouvaient s’offrir.
On ne connaît pas précisément l’origine de la sphère. Elle a été offerte au Conservatoire des arts et métiers par l’Académie des sciences de Paris en 1866.
La sphère céleste est portée par quatre pieds entre lesquels se trouvent un petit globe terrestre, une boussole et quatre cadrans solaires, chacun muni d’un style vertical. Les cadrans portent les latitudes de 42, 45, 48 et 51 degrés et les noms d’une série de villes possédant ces latitudes.
La sphère céleste porte les indications des étoiles et des constellations. L’équateur, les tropiques, les cercles polaires sont gravés, ainsi que les 12 méridiens de l’écliptique qui délimitent les 12 signes du zodiaque. Le globe céleste fait un tour en un jour sidéral à l’aide d’un mécanisme d’horlogerie logé dans la sphère et orienté suivant l’axe polaire.
Un grand cercle en acier bleui tourne autour de l’axe du monde et représente la révolution moyenne diurne de la lune autour de la Terre (24h 50 min 28 sec) permettant de lire directement sur la sphère la position de la lune. Un second cercle tourne autour de l’axe du monde en un jour moyen simulant le mouvement apparent du Soleil par rapport aux étoiles fixes.
Sur la partie fixe, un calendrier indique les événements variables du calendrier chrétien pour les années entre 1588 à 1679 selon le calendrier grégorien consécutif à la réforme entrée en vigueur en 1582.
Instrument scientifique qui pouvait émerveiller les contemporains, la sphère mouvante était aussi objet d’apparat, chef d’œuvre décoratif, que seules les plus hautes fortunes princières ou royales pouvaient s’offrir.
On ne connaît pas précisément l’origine de la sphère. Elle a été offerte au Conservatoire des arts et métiers par l’Académie des sciences de Paris en 1866.
© Musée des Arts et Métiers-Cnam, Paris / Photo Sylvain Pelly