Globe céleste de Nicolas Bion, imprimé en fuseaux
Paris, 1700.
39 × 39 cm.
BnF, département des Cartes et Plans, Ge D 12625
Cette planche gravée sur cuivre contient la moitié du globe céleste de Nicolas Bion (hémisphère compris entre les équinoxes de printemps et d’automne).
Les segments de papier sur lesquels est imprimée la projection plane du globe sont appelés « fuseaux ». L’exemple le plus ancien comprend douze fuseaux, pour un globe terrestre conçu par Martin Waldseemüller vers 1507. Ce nombre devint la norme, douze étant un diviseur commode de 360°. Pour les globes plus grands, on utilisait dix-huit fuseaux, voire davantage. Pour faciliter leur application sur la sphère, on les coupait souvent à l’équateur pour former des demi-fuseaux, incisés chacun partiellement le long du méridien central et rognés à 70° de latitude, les aires polaires étant recouvertes par deux calottes circulaires, comme ici.
Les segments de papier sur lesquels est imprimée la projection plane du globe sont appelés « fuseaux ». L’exemple le plus ancien comprend douze fuseaux, pour un globe terrestre conçu par Martin Waldseemüller vers 1507. Ce nombre devint la norme, douze étant un diviseur commode de 360°. Pour les globes plus grands, on utilisait dix-huit fuseaux, voire davantage. Pour faciliter leur application sur la sphère, on les coupait souvent à l’équateur pour former des demi-fuseaux, incisés chacun partiellement le long du méridien central et rognés à 70° de latitude, les aires polaires étant recouvertes par deux calottes circulaires, comme ici.