Figure des tourbillons célestes
dans L’Usage des globes célestes et terrestres et des sphères, suivant les différents systèmes du monde, précédé d’un Traité de cosmographie
Nicolas Bion (1652-1733), Paris, 1751.
BnF, département de la Réserve des livres rares, Rés V 2107
Cette image de tourbillons célestes s’éloigne sensiblement des systèmes du monde traditionnels. Elle illustre le point de vue de Descartes exposés dans les Principia philosophiae (1644). De telles illustrations ont la particularité de ne pas attirer l’attention du lecteur sur la position du Soleil et de la Terre, ni sur la succession des planètes. C’est la présence de plusieurs systèmes solaires et la représentation graphique de la matière subtile qui sont mis en avant.
Onze ans après la condamnation de Galilée, Descartes choisit de mettre l’accent sur la pluralité des systèmes solaires, mais de passer sous silence son adhésion au copernicanisme. Descartes établit une transcription visuelle de deux importantes nouveautés qui avaient caractérisé les débats astronomiques et philosophiques de la fin du XVIesiècle, la fluidité des cieux et l’infinité/pluralité des mondes.
Onze ans après la condamnation de Galilée, Descartes choisit de mettre l’accent sur la pluralité des systèmes solaires, mais de passer sous silence son adhésion au copernicanisme. Descartes établit une transcription visuelle de deux importantes nouveautés qui avaient caractérisé les débats astronomiques et philosophiques de la fin du XVIesiècle, la fluidité des cieux et l’infinité/pluralité des mondes.