M. Flammarion devant la mappemonde de la planète Mars

Camille Flammarion (1842-1925) arrive à Paris comme apprenti graveur et suit les cours gratuits de l’Association polytechnique (pour laquelle il assurera ensuite des cours d’astronomie populaire). Employé à l’Observatoire, il quitte rapidement le cercle des astronomes professionnels. Il devient chroniqueur scientifique au Magasin pittoresque et collabore également à Cosmos et au Siècle. Il est la figure du vulgarisateur prolifique aux multiples visages. Ses contemporains lui reconnaissent « un style coloré et une réelle compétence ». Il sait en effet doser l’information scientifique, l’anecdote amusante et le commentaire grandiloquent pour ne pas lasser le lecteur. Son Astronomie populaire (1880), en n’exigeant aucune culture scientifique préalable, a ainsi l’ambition d’être le livre d’astronomie des non-spécialistes. C'est un énorme succès de librtairie avec plus de 125 000 exemplaires vendu avant 1914.